La piété de l'enfance ne peut
durer si l'homme ne la nourrit
de science et de prière.
Jacques Maritain.
VOL. VII
Le jubilé
Le Jubilé est une institution
liturgique très ancienne.
s’est célébré parfois tous les
cinquante ans, parfois à tous
les siècies seulement, mais de-
‘ puis plusieurs siècles il se célè-
bre régulièrement tous les vingt
cing ans et le Pape en nrocla-
me aussi pour célébrer des évé-
nements mémorables. Au cours,
de l'Année Sainte, les pèlerins
qui vont à Rome recoivent des
indulgences précieuses en visi-
tant sept des plus célèbres basi-
liques: entre autres, les ba-
siliques majeures, St-J.-de-La-
tran, Ste-Marie-Majeure, St-
H
Pierre-de-Reme et Saint-Paul- l'enthousiasme sonore des politiciens d’alors était en train d'endormir pour
Hors-les-murs et des ba-
siliques moins célèbres
comme Sainte-Croix-de-Jéru-
salem. L'année Sainte est ou-
verte par de grandes solenni-
tés liturgiques et close avec la
même pompe; ordinairement
l'année suivante, le Jubilé est
prolongé et étendu à toute la
ceux qui n’ont pu faire le pèle-
rinage à Rome. Et dans chaque
A OTTAWA
REVISION DE LA
| On en parle à vrai dire depuis toujours, et dès le début du régime con-
| fédératif, il apparut à ses auteurs eux-mêmes, et même aux deux parrains, !
Sir John MacDonald et Sir Georges-Etienne Cartier, que Ia constitution :
|
|
CONFEDERATION
qu'ils avaient dennée à la Confédération laissait trop d'imprévus et faisait :
trop confiance à Ia bonne volonté des deux contractanis, pour éviter. tous
les conflits dans l'avenir.
ceptà
Du côté des canadiens-français, ce fut un acte de bonne foi. Nous ac-
mes avec ses avantages et ses responsabilités une alliance dans laquelle :
malgré notre nombre inférieur, il était prévu que nos droits nationaux se- |
raicnt respectés. De fait lActe de l'Amérique Britannique fut un progrès !
sür Îe régime de l’Union. Mais l'enthousiasme du début était trop sonorc :
| pour demeurer longtemps sérieux. Les premiers à comprendre que la Con-
fédération groupait des peuples et des contrées trop variés les uns et les:
autres pour avoir des intérêts communs, furent les nationalistes qui en-!
treprirent il y a vingt-cinq ans de réveiller le patriotisme somnolent que
{cufcurs. Le nationalisme éfait déjà
fédération. Le guerre est venue ensuite et une plus grande liberté pour le
F
i
[l
!
|
un désaveu des principes de la Con-
Canada dans l’Empire et dans le Monde. Cette liberté qui désunie tant
de grandes races fortement unies par un long passé devait être fatale à
l'union factice des deux races canadiennes. Elle le fut. Et comme nous avions
toujours été de par notre moindre nombre, les plus mal servis dans le mar-
ché, les premières paroles de revision
sont venues de nous. Cela ne signifie
pas que nous voulons répudier un contrat que l'autre partie n'a pas tenu
aussi strictement que les canadiens-français. Cela veut dire que comme nos
chrétienté, pour le bénéfice de | aînés nous nous sentons lésés, mais que différent d'eux sur ce trait, nous
ne voulons plus nous laisser faire.
(Suite à la page 8)
diocèse des églises sont _indi- EEE
ae où faire les visites de rè-
gle.
I y eut un jubilé en 1925, se-
lon Ia coutume qui les espace
à tous les 25 ans. Et l’extension
le prolongea durant toute l’an-
DIMANCHE SOIR
ILES ANCIENS DE
ST-BONIFACE
| ST-BONIFACE—Les anciens
EDMONTON, ALBERTA. LE 24 À
“DIEU ET PATRIE ”
La guerre à Dieu ruine fata-
lement les sociétés qui commet-
VRIL, 1935
tent le crime de s’y livrer.
Mgr Curien.
No 25
SON EXC.
on attend le retour de voyage
dans la semaine prochaïne.
Nos Artistes à Ottawa
OTTAWA. — Nos artistes, M. et
Mme Alphonse Hervieux. Mme Har-
ry Tremblay et Mlle Gabrielle Her-
vieux ont joué hier soir la pièce de
Mme Emma Morrier “Bon Sang Ne
|Ment Pas”, au gala National qui se
poursuit toute cette semaine dans la
capitale. Entrevue par notre confrère
Le Droit, Mme Morrier a révélé que
sa pièce lui fut inspirée par la crise
de la jeunesse canadienne-française
qui lutte contre l'anglicisation dans
|
| Clôture de
Ï
|
LA SESSION PROVINCIALE
la Session.
-La Session provinciale, cinquième et dernière de la septième
législature d’Alberta qui fut ouverte par l’Hon. Lt-Gouverneur
Walsh, jeudi le 7 février dernier, s'est terminée hier soir, les:
| derniers bilis ayant été sanctionnés et les dernières résolutions
| passées.
Au cours de ces débats qui
\ vue l'approche des élections pro
!
! voirie et pour la fertilisation de
éducationnelles ont été adoptées
furent particulièrement animés
vinciales et la difficulté des fi-
nances publiques, de nombreuses mesures sociales, fiscales et
. Il a été aussi question à diffé-
rentes reprises d'entreprendre de vastes travaux publics pour la
s régions sèches.
Les écoles Soviétiques
| Un journaliste soviétique qui à fait
jrécemment enquête sur les’ écoles s0-
| viétiques vient dè publier son rapport.
; Divisant l'enscignement en deux bran-
Îches, les cours techniques et les cours
de doctrine communiste, il constate
.que les premiers sont suivis avec in-
.térêt dans quelques écoles mais que
es autres ont seuls la faveur offi-
‘riellc: cependant l'enseignement doc-
trinal du communisme n'est pas un
succès parce que les professeurs et les
élèves. tous ouvriers sans culture gé-
nérale. se bornent à apprendre les
‘manuels sans lire les auteurs du par-
iti, Lénine et les autres docteurs du
Le ministère a donné une grande attention, qui n'a cepen- icommunisme. Aucun de ces auteurs
: dant pas beaucoup paru au cours des débats, à l'amélioration de | que tout le pays est supposé connai-
archevêque d'Edmonton, dont | ja voirie provinciale. Le trésor malheureusement fort éprouvé ne |tre et honorer n'est lu dans ces écoles
fournit que des moyens restreints pour ce service public.
Quant à la régénération des régions sèches, on se borne sur- usines. Il a d'abord fallu apprendre
‘qui réunissent surtout les ouvriers des
tout, toute autre entreprise d'irrigation était irréalisable pour jà lire à ces pauvres gens à qui on
le moment, à préciser la législation qui prévoit certains modes |tente vainement d'expliquer un sys-
de culture particuliers pour prévenir le balayage du terrain par |tème d'autant plus mauvais qu’il dé-
le vent. passe leurs besoins et leurs moyens.
La semaine dernière fut particulièrement agitée d’abord par |
le vote des lois restrictives sur la publication des compte-rendus
judiciaires, et c’est à ce propos que se sont produits deux inci-
dents assez vifs, l’un entre M. McPherson et M. Campbell, et l’au-
tre entre le même et le maire Clarke.
Hi fut toujours question au cours de la session des plans de
Social Crédit et du Major Douglas qui avait été invité l’an
dernier à témoigner devant la Chambre à ce sujet. Avec l’initia-
tive de M. Aberhart, le Social Crédit s’est constitué un parti qui
tentera la chance aux prochaines élections.
INCENDIE À OTTAWA
OTTAWA. — Un incendie assex 6é-
rieux qui a causé des blessures graves
à quatre personnes a éclaté jeudi
dernier à l'hôtel Savoy et a causé
aussi des dommages importants à
deux magasins et à une maison de
rapport du voisinage. On ignore la
cause de l'incendie qui ne fut d’ail-
leurs pas long à maitriser.
EE ur mmmmsmntommamemmene errant
les villes de l'Ouest. Elle fut écrite | LE JUBILE A | CONVENTION D'’INSTITUTRICES
du Collège annoncent leur as-
née 1926. Celui qui se termine
cette semaine est l'extension du
Jubilé de la Rédemption quil
fut proclamé en avril 1933 et!
prolongé en avril dernier. |
Ce jubilé sera clôt par des cé- |
rémonies particulièrement é-|
clatantes. C’est à Lourdes, le
célèbre pèlerinage à la Ste-
Vierge, que seront célébrées
jeudi, vendredi et samedi, les
trois journées des messes se
succèdant sans interruption,
jour et nuit. 11 n’y a pas de sou-
venir d’une pareille cérémonie
dans l’histoire liturgique de
l'Eglise. Le St Père, en nou
tuant cette célébration pour la
clôture du Jubilé à indiqué de,
nombreuses intentions pour
lesquelles il recommande aux
fidèles de joindre leurs prières
à celles de toute l'Eglise. La
princinale est sans doute le!
maintien de la paix parmi les
nations européennes. Les évé-|
nements si graves du dernier!
mois, événements qui ne se sont!
pas encore beaucoup éclaircis,
donnent une portée plus gran-
de encore s’il est possible à ce
voeu du Souverain Pontife.
L
F
M. Giroux et le
Western Catholic
Un incident s’est produit à
la Chambre la semaine derniè-
re, lors de la discussion du bill
de libelle. M. Giroux (Grouard)
fut interpellé par l’Hon. procu-
reur-général, sur l’avis du Wes-
tern Catholic, relativement à
cette loi. On saït que notre con-
frère s'est prononcé en faveur
du principe de la restriction de
la publicité aux scandales. Le
député de Grouard, parlant sur
le bill même s’y est opposé d’ac-
cord en cela avec les plus au-
torisés représentants de la pres-
se, parce que les actes de diffa-
mation et les écrits libelleux ne
sont pas du ressort provincial
et sont entièrement prévus par
une loi fédérale. C’est à ce pro-
pos que M. Giroux a paru con-
damner l'attitude du “Western
Catholic” en déclarant que son
attitude n'était pas approuva-
ble. ‘
Au cours d’une entrevue, M.
Giroux nous déclarait que la
restriction de la publicité aux
scandales, telle que réclamée
par notre confrère anglais est
tout-à-fait souhaitable, mais
que ce contrôle est déjà prévu
par une loi fédérale et que le
provincial en intervenant sur
cette matière causerait un gra-
ve enbarras aux journaux. En
effet la plupart des journaux et
surtout les journaux d'opinions
catholiques circulent dans plu-
sieurs provinces, et on voit de
suite leurs difficultés s’ils de-
vaient tenir compte de plusieurs
législations différentes et mê-
me parfois contradictoires. Il
vaut mieux à tout point de vue
laisser cette législation au fé-
déral.
PR CEE CRE RE BE EE ES PE
J. S.
—
Liste de Souscrivtions
pour le voyage du cercle
St-Joachim à Ottawa
SUITE
Les Avant-Gardiste de St-
Joachim.
M. l'abbé Ketchen
PORTE P EN ECECE CE EEE LE CT EEE
2.00
conveneusese
RS EE É PE E SERERR
Mile Charlotte Barry,
que les auditeurs entendront au
souper-causerie de PACFA, di-
manche soir, dans quelques piè-
ces de son répertoire.
Troubles communistes en
Chine.
LANTCHEOU, Chine. — Le chef-
lieu de la, province de Kiang-Sou, ici,
est en grande rumeur depuis une se-
maine dans la crainte que les trou-
pes communistes repoussées toujours
plus au sud-est de la Chine par le
général Chiang-Kai-Chek ne tentent
un suprême effort pour se dégager et
s'ouvrir une voie vers la Sibérie et
la Russie par le nord. Le Kiang-Sou
ferait les frais de cette tentative et
les habitants, aux dernières nouvelles
qui datent de quelques jours, se te-
naient prêts à évacuer la ville sitôt
que les hostilités gagneraient. Les
missionnaires catholiques qui ont
toujours le plus à souffrir de ces
guerres périodiques et pour ainsi dire
saisonnières dans l'intérieur de la
Chine, doivent eux-mêmes abandon-
ner leurs missions et se réfugier loin
des endroits où l'on craint que les
troupes ne prennent contact. On sait
que depuis toujours des bandes de
soldats vagabonds linfestent l'inté-
rieur de l'empire chinois. Depuis Ia
République et surtout depuis le dé-
but de la propagande soviétique en
Asie, ces bandits sont devenus de plus
en plus nombreux et audacieux et ra-
vagent périodiquement les provinces
écartées.
a
CAUSERIE DE Mme Dr BOULANGER,
|
semblée annuelle pour mardi
soir prochain, le 30 avril, à la
Salle Académique. Il y aura d'a- |
bord lecture et adoption des |
rapports, et l'élection des offi-
ciers suivra. Les congressistes
entendront aussi deux intéres-
santes causeries, l’une de M.!
l'abbé Deschambeau, chancelier |
de l’archidiccèse de St-Bonifa-:
ce, et l’autre de M. H. À. Mc-
Meil, avocat, de Brandon, Ma- |
nitoba. l
|
|
!
Nouvel indice |
de prospérité,
MONTREAL. — La coutume de-
venue loi qui veut que les déména-
| gements s'effectuent tous ensemble
au mois de mai cause actuellement
dans les grands centres résidentiels
de l'est un regain de prospérité dans
1
t
l
au mois de juin dernier.
Comme les différents cercles d'ama-
teurs passent nombreux devant les
critiques du gala national, et la pu-
blication des verdicts n'ayant lieu que
la dernière pièce, il nous est impos-
sible d'annoncer le succès de nos ar-| Albert annonce que le jubilé se-| :
Î ‘äes C. F. du Manitoba, les 24,
tistes locaux. Mais leur triomphe de
cet hiver à Calgary permet toutes les
espérances.
LE JUBILE A
ST-JOACHIM
A la paroisse St-Joachim le
Jubilé sera clôturé selon les
prescriptions de l'archevêché
par un triduurr d'heures Saïin-
tes qui auron‘s\ieu jeudi, ven-
|dredi et samedi soir.
Dimanche le 5 mai, un Te
Deum d'action de grâces sera
chanté à Pissue de la grand’-
messe, pour célébrer le vingt-
le commerce du mobilier. A l'occa-
sion du déménagement. les gens en
profitent pour renouveler une par-!
tie de leur mobilier et les achats com-!
mencent avant le mois de mai, Fi
livraisons suivant dans le mois. II est
visible aussi que les petites indus: |
tries connexes au batiment, peinture,
menuiserie, plomberie et décoration
intérieure profitent de la saison du:
grand nettoyage et embauchent un
nombre appréciable de manoeuvres
et d'ouvriers.
{
La Conscription des
femmes en Ethiapie
|
ADDIS ABEB4. — Pour répondre
à la mobilisation des troupes colo-
niales italiennes en Afrique orien-
tale, Somalie et Erythrée, l'empereur |
Sélassié d’Abyssinie vient de procla-
|mer la conscription obligatoire pour
les femmes comme pour les hommes|
dans l'empire. Il est probable que
les femmes ainsi conscrites seront
affectées à la fabrication des mu-
nitions, aux approvisionnements et
à l'artillerie de l’armée ‘abyssinienne.
x1 est possible aussi qu'elles entrent
dans l'aviation.
nl
,
DIMANCHE SOIR.
POUR LA QUATRIEME FOIS DEPUIS LE DEBUT DE CES
INTERESSANTS ET AGREABLES SOUPERS-CAUSERIES, LES
MEMBRES ET AMIS DE L'ACFA SE REUNIRONT DIMANCHE
SOIR À L'HOTEL CORONA, POUR ENTENDRE Mme Dr BOU-
LANGER DANS UNE CAUSERIE SUR “L'ENFANT ET LE ROLE]
DE LA FEMME DAN SON EDUCATION NATIONALE”. LA GRAN -
DE EXPERIENCE DE Mme BOULANGER EN MATIERE EDUCA-
|
TIONELLE ET L'ACTUALITE DE L'EDUCATION NATIONALE
QUI PREOCCUPE DE PLUS EN PLUS LES AUTORITES CONTRI-
BUERONT A FAIRE UN AUTRE
SUCCES DE NOTRE PROCHAIN
SOUPER. ON SAIT LE SUCCES BRILLANT RAPPORTE PAR LES
PRECEDENTS, AU COURS DESQUELS LES CONVIVES ONT PU |iipalités de banlieue sises de l'au-
APPLAUDIR M. LE Dr. BLAIS QUI PARLA “DE L'AVENIR ET|tre côté. Cartierville, Bordeaux et
DES AMBITIONS QUE DOIVENT ENVISAGER LES NOTRE
M. LE Dr BEAUCHEMIN, PRESIDENT-GENERAL DE L’'ACFA he
SUR “NOTRE ASSOCIATION, SON ETAT ET SES BESOINS”
» ET
cinquième anniversaire du cou-
ronnement du Roi Georges V
et remercier la Providence des
grâces accordées pendant son
règne à notre Souverain.
[La Soc. des Artisans C.F.!|pagnies de chemin de fer un
MONTREAL. — Une nouvelle pa-
rue dans le dernier numéro de l’In-
formation Financière annonce que
la Société des Artisans C.F. accor-
dera un dividende au cours du mois
de mai. Les sociétaires inscrits à la
classe adulte ou à la classe infan-
tile au 31 décembre 1934 bénéficie-
ront de ce dividende qui a été con-
senti à la dernière réunion des di-
recteurs, sur le conseil des actuaires
constatant un état excellent des af-
faires de la Société.
Conférence ajournée
MONTREAL. — La conférence con-
jointe que les maires et les premiers-
ministres provinciaux devaient avoir
lieu la semaine dernière à été remise
à une date indéterminée par le con-
vocateur, S. Hon. M. Camillien Hou-
de. Le premier-ministre de la Colom-
bie, l'Hon. Pattullo avait décliné l'in-
vitation et l'Hon. Gardiner de la Sas-
katchewan n'avait pas donné de
réponse définitive. Les autres pre-
miers-ministres ne pensaient pas non
plus pouvoir se rendre dans la Mé-
tropole à cette date. Il semble que
l'opportunité de cette conférence ne
soit pas admise par tout le monde,
et qu'on cherche des raisons courtoi-
ses de l'éviter.
Inondation à Montréal
MONTREAL. — Une crue subite de
la Rivière-des-Prairies qui contour-
ne au nord l'Ile de Montréal, a causé
la semaine dernière une sérieuse in-
ondation dans les quartiers riverains
du nord de la ville et dans les mu-
S’”, | Ahuntsic ont été partiellement cou-!
ts par l'onde et la crue s'est ag-
gravée en amont des ponts ‘Lacha-
pelle et Viau. Les municipalités de
LA DERNIERE FOIS, LE R. P. FORCADE QUI PARLA DE “LA |raval-des-Rapides et de Pont-Viau
SURVIVANCE, CE QU'ELLE EST ET CE QU’
ETRE”.
NOUS AURONS LE PLAISIR D'ENTENDRE AU PROGRAM-
ME ARTISTIQUE, Mile CHARLOTTE BARRY, ACCOMPAGNEE
ELLE POURRAIT ,
ont subi elles aussi des dommages,
mais la désorganisation des communi-
cations est encore ce qui ait été rap-
porté de plus grave. Quoique la ri-
vière monte ainsi à tous les prin-
AU PIANO PAR MLLE MARIE-ALICE PEPIN, QUI CHANTERA | temps, la gravité de la crue de cette
“CE QUE C'EST QU’UN DRAPEAU”,
DE LA MAREILLE, ET LE
“MADRIGAL”, DE CHAMINADE. UNE PETITE REUNION IN-!
62.10! TIME TERMINERA LA SOIREE.
J S.
année est attribuée aux glaces du
|
samedi soir, après la présentation de |
PRINCE-ALBERT
i
ñ
ï
i
Communiqué de Son Exc. Mgr:
| Prud’hommè, évêque de Prince-!
ra clôturé de façon solennelle,
dans le diocèse. Une heure d’a- |
A ST-BO
St-Boniface. — La Conven-
de langue française se tient à
St-Boniface sous les auspices
de l'Association d’Education
NIFACE.
Porte sur plusieurs questions
Prince-Albert, Sask. — Un {ion annuelle des institutrices pédagogiques très intéressan-
‘tes: Mile Madeleine Painchaud
‘traite ce soir de “La Rédaction
‘au Cours Moyen”; M. l’abbé Sa-
| bourin traitera demain soir à la
25 et 26 avril, c’est-à-dire au- séance publique présidée par S.
jourd’hui, demain et après-de-
Exec. Mgr Yelle, de “l'Education
doration aura lieu dans toutes main. Les séances se tiennent Nationale” et une leçon prati-
les églises, dimanche après-mi-
di, et la Bénédiction du Très
Saint Sacrement se terminera.
par le chant du Te Deum. Son:
Excellence recommande aussi!
à ses diocésains d’invoquer N.-
Dame-de-Lourdes à toutes les
cérémonies &e la clôture du ju-.
bilé. . Lo
AMELIORATION
PREVUE POUR LES
CHEMINS DE FER
è
| OTTAWA.—La récente décla-
liation du gouvernement fédé- |
iral qu’il garantirait aux so
[montant de 5S$15,000,000. pour:
faire construire des wagons, a
lapporté un peu d’optimisme |
dans la situation si embrouillée,
[des chemins de fer nationaux.
Il est prévu que ces comman-;
des permettront de donner de!
l'emploi à des milliers d’ouvri-
ers; elles seront probablement
remplies par la Canada Car de
|
secrétaire de son Exec. Mgr Guy,
{ craignait et M.
de sa blessure. On sai
|
Montréal et la National Steel
d’Hamilton. Mais cela n'aura
aucune action directe sur la si-
tuation des chemins de fer, à
part de leur permettre de rem-|
placer à peu de frais une partie]
de leur matériel.
il a consenti à subir une intervention
dans la salle académique de
l’Institut collégial St-Joseph.
que de diction sera donnée ven-
dredi matin par les élèves du
Le programme des délibérations | Couvent de Lorette.
Pour l'éducation nationale
Mme Dr BOULANGER,
qui donnera la causerie, diman-
che soir prochain, au quatriè-
me souper-causerie de l’'ACFA.
IMme Boulanger parlera du rô-
le de la femme dans l'éducation
nationale de l’enfant.
A L'HOPITAL GENERAL
Le R. Père Gérard Forcade, O.M.I.
à l'Hôpital Général il y à une dizaine de jours; sur le conseil du médecin
, gérant de la Survivance, s'est retiré
chirurgicale pour prévenir des accès
äe sinusite dont il souffrait depuis quelque temps. Le P. Forcade à subi
lundi une première opération et son excellent état lui permet de subir l’autre
ce matin même. Après quelques jours de repos il s'attend de pouvoir revenir
au bureau dans une couple de semaines.
Le douloureux accident survenu la semaine dernière à M. l'abbé Cha-
n'a pas eu les suites graves que l'on
l'abbé se remet très vite de Ia dépression subie à la suite
t que M. Charest a eu la main gauche gravement meur-
trie et plusieurs doigts brisés en tombant sur l'hélice-arrière de sa voiture
“snow-mobile”. Après une légère intervention chirurgicale, et quelque temps |
CONDAMNATION
DE L’'ALLEMAGNE
Le Reich allemand a subi la
‘semaine dernière une sévère
‘condamnation de sa politique
de réarmement. D’abord à Stré-
sa puis mercredi dernier à Ge-
nève, les puissances ont con-
damné la vioiation du traité de
Versailles. L’adhésion de l’An-
igleterre à la première décision
‘de Strésa était déjà une surpri-
‘se dont Hitler n’est pas encore
revenu, la condamnation de la
i Société des Nations dans la-
ue toutes les nations mem-
bres du Conseil à l'exception du
jDanemark ont condamné la vio-
lation du traité de Versailles et
ont accepté en principe l’appli-
cation de mesures économiques
répressives, est venue mettre
au comble la mauvaise humeur
du dictateur qui à fait déclarer
par ses ministres que désormais
l'Allemagne ne participerait pas
aux négociations internaliona-
les.
BERLIN. — Le ministère al-
lemand des affaires étrangères
a été notifié vendredi, par les
puissances de respecter la zone
ldémilitarisée (neutre) du Rhin;
on ajoute que toute violation de
ce territoire serait une déclara-
tion de guerre.
| PARIS. — Un léger différent
qui pourrait cependant s’ag-
graver s’est élevé à la fin de la
semaine dans la discussion du
traité d'assistance que la Rus-
sie se prépare à signer avec Ja
France. Des observateurs cons-
tatent que la France veut tenir
la balance plus égale entre ses
deux alliés de l’est qui sont ex-
[posés à devenir entre eux enne-
mis, la Russie et la Pologne.
|
|
|
Epidémie à Ceylan
Une épidémie de malaria fait de-
puis plusieurs semaines de nombreu-
ses victimes dans le sud de l'Ile de
de repos, on nous assure que Je mal n'aura pas de suites graves et que M. | Ceylan, selon une nouvelle publiée
l'abbé pourra retourner à ses nombreuses occupations.
M. Milton Martin, président de la
Cie la Survivance, a fait aussi la se-
maine dernière une cure de repos à l'Hôpital. Aux dernières nouvelles on nous
assure qu’il se remet très vite de récentes fatigues.
Scn Exc. Mgr Breynat, vicaire apostolique du Mackenzie, se retirait aussi |
à l'hôpital général, la semaine dernière: Mgr en a profité pour faire
soigner
un gros rhume et pour prendre un peu de repos. A tous ces distingués malades,
{nos meilleurs voeux de prompt et parfait rétablissement.
|
Le R. Père Thérien, O.MI, de la
ä St-Joachim, de l'Hôpital, où il se re
frant d’une indisposition légère.
|
côte, est attendu à l’archevêché
Maison Provinciale est revenu lundi
{irait depuis quelques semaines, souf-
SON EXC. MGR O'LEARY, DE RETOUR.
Mgr l’archevêque, en voyage depuis plusieurs semaines à la
vers la fin du mois. Complète-
ment remise de sa récente maladie, son Excellence se propose de
revenir au plus tard dans une douzaine de jours. Telle est l’in-
Lac des Montagnes et au barrage du | formation qui nous est parvenue de l’archevêché. Tous nos lec-
Sault-au-Récollet qui ferment la ri-
vière de haut en bas sur une lon-
gueur d'une vingtaine de milles.
{teurs se réjouiront du parfait
l'archevêque et de son heurcux
rétablissement de Monseigneur
retour.
dans les rapports mensuels des mis-
|Sionnaires oblats. Cette partie du
pays est pourtant moins exposée que
le nord à ces épidémies périodiques,
| mais il parait que la population sous-
a. est plus mal préparée à
résister au fléau. C'est surtout sur les
lenfants que la maladie s'acharne et
les familles sont toutes atteintes. Les
quelque 50,000 catholiques cylanais
considèrent ce fléau comme une pu-
nition en retour de la propagande eu-
géniste faite par des résidents anglais
qui commettent l'imprudence de prèé-
cher le contrôle des naissances “birth:
|control”, à ces pauvres gens, et qui
malheureusement fait bien des victi-
mes. Le succès de cette propagande
qui indique une grave baisse de la
moralité venant avec le fléau de la
malaria est en train de réduire gra-
vement la population de l'Tle: et mal-
gré leur dévouement et leurs efforts,
les missionnaires ne peuvent pas tou-
jours prévenir ces misères, faute de
moyens. |
| PAGE 2
OOOODOOOOODOOOODOOODOOOO
Le ROYAUME...
de L'INTERIEUR
©
LA DISTINCTION
»
©
DOODODODCO
0 80,0,0,0,0,0,0,
DOOOODOOODOODODOODDOODOOESOO
—-Hélène,
suis vexée contre toi et ton frère, contre certains coùvents, et
quelques collèges !
—Eh bien, qu’avons-nous fait encore de repréhensible? Ma-
man, chaque fois que nous faisons une sortie ensemble, le soir
même ou le lendemain, c'est une scène, qui gâte tout le plaisir,
que mon frère et moi avons pu nous payer.
—Tu penses sans doute que je devrais m’abstenir d'assister
aux séances de notre cercle. Ii faudra en prendre ton parti, car
j'y assisterai, ne serait-ce que pour me rendre compte de votre
tenue, qui devra, bon gré mai gré, être telle que je l’ai reçue,
telle que je vous l'ai enseignée.
—J ai beau chercher, je ne trouve pas la cause de votre em-
portement.
Jean inquiet de l'expression de sa mère et de sa soeur.
—Ah! comme c’est sombre ici on dirait qu’un gros nuag
est à la veille d'éclater? Maman, il fait des éclairs dans vos yeux
REINE DE L'IDEAL
le regard d'Hélène est glacé, brrr, j’ai froid.
_—Assieds-toi mon fils, ce que j'ai à reprocher à ta soeur, s’ap-
plique surtout à toi!
—Ah !…… .
—-Hier soir j'étais mécontente, indignée, gênée vis-à-vis de
mes partenaires, qui souriaient de mon embarras.
—-De quoi suis-je coupable je vous prie?
—D'une tenue grossière, qui m'a énormément déplue.
—Je ne m'en suis pas apperçu je vous jure! :
—Et moi de même Jean, j'ignore aussi de quoi mère nous
accuse.
—Ecoutez-moi bien; ce que j’ai à vous reprocher peut vous
paraître ridicule, peu m'importe; vous enseigne-t-on quand, et
à quel moment, on doit se lever en bonne société?
——Oui, lorsque au couvent, entrait mère supérieure, seule, ou
accompagnée d’un visiteur. ;
—Bien! alors, pourquoi une fois dans le monde, lorsque le
supérieur d’un ordre religieux t’adresse la parole, restes-tu as-
sise? Hélène, voilà ce que tu as fait hier soir; de plus les jam-
bes croisées, exhibant tes genoux, à la mode des femmes trop
libres. Par une tenue correcte, la jeune fille révèle sa distinction;
toi tu vises plutôt à la désinvolture de cinéma; il ne te le sera
pas permis, tant que je serai responsable de toi; si c'est là le
résultat des camaraderies, ou de l’indulgence impardonnable;
de nos pensionnats, je verrai à y remédier prochainement.
—-Oh mère, vous savez bien que nos lecons d’étiquette s’appli- |
quent aussi au maintien. . |
-—Eh bien, vraiment, on ne le dirait pas. Pour moi, il est évi-
dent que tu perds sensiblement ton éducation de famille.
—Maman à raison Hélène. J'ai remarqué que tu t’assis plu-
tôt en 2. |
“LA SURVIVANC
ne
La douce influence
- Dans la nature, les agents les
ble, continue et douce.
Un ouragan peut sembler d’a-
bord une manifestation sans é-
.gale de la puissance des élé-
‘ments. Quand les nuages cou-
‘rent, emportés par une force
si tu me trouves maussade ce matin, c'est que je infernale, quand la mer mugit
‘en furie, quand les éclairs dé-
.Chirent les nues et nous aveu-
iglent, nous sommes comme é-
‘crasés par ces forces déchaïi-
nées. Et cependant, qu'est-ce
que la puissance de l’ouragan à
côté de celle de la lumière pai-
‘sible et pure qui se lève chaque
matin sur notre terre? Si dou-
ce ést son approche qu’elle ne
trouble pas notre sommeil et,
cependant, sous la silencieuse
influence de ses rayons, tout se
‘ranime, tout se colore, tout se
‘réchauffe et se renouvelle; le
monde est comme créé de nou-
'
‘veau par elle; et si le soleil ou-|ou des écrits, instinctivement, |lences sont souvent beaucoup.
bliait de se lever demain, sai
e cessait de paraître, la terre ne
{
ET PP AE
| serait plus qu'une solitude gla-
ciale où la mort régnerait dans
un hiver éternel. |
Il en est de même dans notre
lvie morale. A côté de l’action
@ plus puissants sont ceux qui a- voulue et souvent bruyante et
@ gissent d'une manière insensi-|nos paroles, il y a l'influence
involontaire de notre vie. C’est
la plus puissante, parce qu’elle
est naïve et sincère.
Nos paroles, hélas! nous en
sommes les maîtres, nous les
jarrangeons à notre gré. Par nos
paroles nous pouvons exprimer
la foi, la tendresse, la sollicitu-
|de, la charité... Mais à côté de
ice bruit de mots qui passent,
notre vie, elle aussi, rend son
témoignage silencieux, témoi-
gnage véridique, sincère, ex-
presion fidèle de notre être mo-
ral que tout notre art ne par-
vient pas à détourner de son
sens et qui nous suit quoi que
nous disions. Et cette action est
d'autant plus puissante qu’elle
est involontaire.
En effet, quand les gens sen-
itent qu’on veut agir sur eux par
des discours, des raisonnements
ils se mettent en garde contre
cette influence, tandis qu’en
— |persévérante des femmes leur
MOTS CROISES
PROBLEME No. 42
#
présence de la prédication mu-
ette d’une vie noble et pure,
leurs précentions tombent, leur
défiance cesse et leur coeur de-
vient. accessible.
Même quand ce que nous di-
sons est la vérité incontestable,
la violence et la dureté avec les-
quelles nous l’exprimons révol-
tent et repoussent les person-
nes les mieux disposées. Per-
sonne n'aime à être rudoyé, pas
plus moralement que physique-
ment, cela irrite, et d’avoir dit
ainsi la vérité fait plus de mal
que de bien. Les discours outrés
oubliés, si la vie de l’apôtre de
la vérité rend hommage à sa
sincérité et à son désir de faire
du bien, l'influence qu’il n’a pu
obtenir par sa lutte tapageuse !
s'établira irrésistiblement sur
ceux qui le regardent vivre.
Notre vie est un livre et ce
Ilivre finit toujours par donner
son ‘enseignement. Quoi que
nous fassions, nous agissons sur
les autres même sans parler;
JHOUS montrons aux autres Ia
iqualité de notre âme et nos si-
5 6 7 89 10 11 12
CITY IT TES
12 1110 9 8 7 6 5 4 3 2 1
plus éloquents que nos discours
les plus ardents.
L'influence douce,
VERTICALES:
HORIZONTALES :
discrète,
f
1l—Tourner les feuillets. 2— éogs! 1.— D'une manière fidèle. 2.— Con-
sonne. — Ecorce du chêne, réduite sonne. — Habitation 4 oiseaux. —
; en poudre, pour préparer les cuirs.— |Trois lettres du mot Asie. — Conson-
sent sans s’en apercevoir bien Trois voyelles. — Consonne. 3.— Pré-|ne. 3— Conjonction qui sert à lier
souvent. Quels bons confesseurs!fixe privatif, qui indique soit sup-|les parties du discours. — Forme du
donne un empire que personne
ne conteste et que tous subis-
et quels médecins capables sont pression ou négation. — Genre de
L'idéal? Fuis le monde, ou déchire ses voiles:
Va! plus haut que l’azur où marchent les étoiles,
Que le soleil captif dans le temps et le lieu:
Plus haut! Va jusqu’au seuil de l’éternelle fête.
Chrétien, avec les yeux de l'ange et au prophète,
Regarde: Après le Christ, son image parfaite,
Marie est l’idéal de Dieu.
Dans le vol de la foi, montez vers ce modèle
Que l'humble Beato copiait à genoux; .
les femmes quand elles le veu-|
lent! Comme elles excellent à!
développer peu à peu la con-
fiance d’un homme, avec quelle
philosophie pratique elles diri-
gent la famille si on leur en
laisse la liberté.
La sensibilité d'une femme sa-
ge guide sa raison et elle a sur
lhomme l'immense supériorité
de savoir consoler parce qu'elle
convolvulacées, à tubercule comesti-
ble. — Note de musique. 4-— Forme
du verbe dire. — Nom vulgaire de
toutes sortes de petits insectes qui
vivent dans les fourrures. — Les let-
tres du mot boi. 5-— Lieu de délices.
— Deux consonnes. — Autrefois, nom
de la plus grave des voix de femme.
6.— Consonne. — Nombre abstrait.—
Consonne. 7— Voyelle. — JInjures
graves de fait ou de paroles. —- Vo-
yelle. 8— Chef-lieu du département
de la Sarthe. — Deux lettres du mot
pas. — Marque la situation d'une
verbe tenir. — Signe abréviatif pour
représenter le rapport de la circon-
férence au diamètre. 4— Trois let-
tres du mot pauvre. — Pronom per-
sonnel. — Contraction convulsive de
certains muscles, surtout de ceux du
visage. 5— Les lettres du mot main.
_— Deux Jettres de mot. — Patrie
de Garibaldi. 6.— Consonne. — Ac-
tion de timbrer. — Consonne. 7—
Consonne. — Prendre à un plège —
Consonne. 8.— Quatre lettres du mot
cuvette. — Deux lettres du mot gage.
{— Manifestation de la volonté. 9—
Forme du verbe tuer. — Mammifère
Près du Verbe fait homme, ineffable exemplaire,
Que tout être créé réfl
Marie est le chef-d’oeu
ête, où tout s’éclaire,
vre où Dieu veut se complaire,
Le sourire de Dieu sur nous.
a celle de savoir souffrir. chose à l'égard d'une autre qui est solipède à longues oreilles. — Tes
Si les femmes n’ont pas été |au-dessus. 9.— ‘Trois lettres du mot lettres du mot rue. 10.— Forme du
déformées par l'esprit du mon-|®°ssex. Les lettres du mot nage. —|verbe avoir. — Six lettres du mot
; | Adjectif possessif des deux genres. saltation. — Indique répétition ou
de, à quelque classe qu’elle ap- | 10. Conjonction qui exprime la né- duplication. 11— Consonne. — For-
partiennent, elles se ressem-|gation. — Soixantième partie d'une|me du verbe faire. — Les lettres du
blent toutes par le coeur, par;seconde. — Nôte de la gamme. 11.— | mot fou. — Voyelle. 12— Roi de
l'instinct généreux du dévoue-!Consonne. — Terme du jeu de pi-!Chaldé de 747 à 734.
quet. — Large cuvette de métal dans
En vos élans de lâme extase ou réverie,
Chercheurs de l'idéal, osez. chercher Marie; |
Le jour, sous son régard, pâlit comme un flambeau; É
Dans la brume et la nuit de l’humaine vallée, ni
Fixez, passants du ciel, sa couronne étoilée; |
Chercheurs de l'idéal, cherchez l’immaculée,
Pour voir plus pur, c’est voir plus beau. |
P. V. DELAPORTE,
(poète français)
:
|
ment et par la douceur toute-
puissante et souvent muette de
leur influence. Si toutes vou-:
laient comprendre qu’elles peu-
vent et doivent être la lumière
qui nous est rendue chaque ma-
tin et qui anime le monde!
FADETTE
Recettes utiles |
laquelle on se fait des lotions à gran-
: de eau sur tout le corps. — Conson- :
ne. 12.— Fabrique de ficelle.
Croquettes aux pommes de
terre.
2 tasses de pommes de terre
chaudes, en “riz”
2 cuillerées à soupe de beurre
M. Maurice Sabourin, Ju-
niorat St-Jean, est l’heu-
reux gagnant du Concours
de Mots Croisés No 39.—
Nos félicitations.
La solution du problème
No 42 paraîtra le 15 mai
prochain.
Solution du problème
——_—_—_———————.—.———û—…——û—— aa | POnIn6S de terres frites à | 2 cuillerées à thé de sel No 39
Jean! tu n'as aucune raison de critiquer Hélène, et vrai- certaines institutions, où l’on néglige scandaleusement les rè-|/a française. 1/8 cuillerée à thé de poivre : m U . E TROC
ment, si au collège on te permet de t'asseoir comme je t'ai vu, gles élémentaires du savoir vivre. Une heure “péciale devrait .l Ë , ; R : OSOI
sur la scène, je préfèrerais que le-latin et le grec soient suspen- 2. consacrée toutes les semaines à Pébaeatieie da RE re ee At on te : L : I : 5 = Ô BTE à U
dus jusqu’à ce que l'on t’aie appris les notions élémentaires d’un de la démarche, des présentations, de la facon et du moment dans le sens de la longueur et! Quelques gouttes de jus d'oi-l[E DIT TOI : T R U €
parfait gentilhomme. Toutes les sciences ne feront qu’un gou- de se retirer, du service à table, surtotut, afin qu'aucun embar- faites-les tremper pendant une | gnon E NON L OIS x
jat de celui qui n’a pas même la décence de s’asseoir correcte- ras intimide celui ou celle, dont la gaucherie plus tard, les fe- Fri qe . . res E-| jaune d'un oeuf BEZIERS
ment, modestement; de celui qui ne connait pas assez les lois ront souffrir au point de refuser toute invitation. Plusieurs fa- |%e l'eau salée boutlante deux! Cuillerée à thé de persil fine-|P RIZ V'ASA M
de l'équilibre pour se tenir droit et respectueux en présence milles, me dit-on, hésitent souvent de convier chez eux, des minutes; égouttez encore une | Quele ne — de hi à “ : E P . : se y ; : :
des dames. | amis susceptibles d'être témoins des bévues de leur fils ou delfois; plongez dans l'eau froi- en UTELLE ETHERE
Us —Vraiment, vous m'’étonnez, je ne me doutais pas d’avoii leur fille. de, séchez entre des essuie-| Mélangez les ingrédients dans| ONYXx EPEE
manqué aux convenances. Chez les garçons, l'éducation de famille a été remplacée _—. mains, faites frire dans de la|l'ordre donné et battez parfai- SSSS OSAS
—1l faut que cette habitude se soit ancrée, pour que tu ne ré-
alises pas l’énormité de cette brèche à l'étiquette. Tu n'étais pas
ainsi, quand je survelllais ta bonne tenue et j'exige, saches-le
bien, que tu te corriges immédiatement.
—Vois mon petit frère, j'ai remarqué moi aussi que tu t'assis
en X, tu accapares tout le vivoir!
——Laissons là les taquineries, et gare; si je ne constate pas
une amélioration, lors de votre prochaine sortie, vous devrez
renoncer au voyage en perspective pour les vacances.
Cette mère, telle bien d'autres, déplore le laisser aller de
graisse profonde quelques-unes : tement. Façonnez, plongez dans
“vas-y mon vieux, pige dans le plat, et pique le pain au bout du
bras”. Chez les jeunes filles par les modes garçonnes, qui les
affranchissent de féminisme, de délicatesse, et de respect en-
vers leurs supérieurs.
La distinction telle le Saint Père la conseille, s'affirme dans |
les habits modestes, les poses, les mouvements, résultat d’
à la fois, jusqu’à ce qu’elles
soient d’un beau brun doré, et
égouttez-les sur du papier brun.
Faites chauffer la graisse à une
température plus élevée, remet-
tez toutes les pommes de terre
une chapelure de mies de pain
et d'eau, faites frire une minute
dans de la graisse profonde, et
égouttez sur papier brun. On
peut donner aux croquettes tou-
tes sortes de formes. Le moyen
une |dans la graisse au moyen d'un|le plus usité est de former une
éducation sans cesse surveillée. Que nos éducateurs y consacrent panier à friture et faites cuire | boule lisse en roulant une cuil-
jusqu'à ce qu'elles soient cro-|lerée à soupe du mélange entre
quantes’ et brunes, tout en re-|les mains. Roulez ensuite sur
un peu plus de temps, d'énergie, et plus tard, ils n'auront pas à
rougir des produits de nos institutions françaises.
MADRINA.
LE MONSIEUR
CRIS
,
Feuilleton de 1a
“Survivance”
CHAPITRE XVI comme si ce pauvre enfant ne vo-
yait sur la terre qu'une seule figure.
qu'un seul être: Sylviane.
—Avancel!. Avance toujours! in-
n
Hs n’ont pas constaté, comme au-
jourd'hui qu'en cet atelier, baigné de
soleil et carassé par le feuillage aigu
des pins maritimes, c'est elle, Sylvi-
ane, elle qui est partout.
Et lorsqu'elle n’y est pas, elle y est
quand même, en ce sens que tout s'y
trouve en fonction d'elle.
C'est elle, cette vaporeuse esquisse
au fusain…
Elle, cette jeune fille, à la cheve-
lure dénouée, et qui, sur: le sable,
pousse sa périssoire à la mer. |
Elle, cette étude à l'huile, d’un pro-
fi perdu, tout voilé sous de sombres
cheveux vénitiens. Ù
Cette étude en terre est à pein
” commencée, .et déjà, Sylviane s’y re-
connaît. :
Et cette sculpture sur bois amou-
reusement fouillée..?
_ Et cette aquarelle, hâtivement je-
tée sur le papier, mais si fraîche et si
vivante, avec, en exergue, à l'encre
de Chine, cette phrase qu'ils avaient
lue un jour ensemble tête à tête, dans
un livre ami:
Tu n'est ni blanche, ni cuivrée,
Mais on dirait qu’on t'a dorée
Avec un rayon de. soleil.
aux volets verts:
çois seulement aujourd’hui?
—Non... je n'avais pas vu. je vous
assure! :
—Vrai de vrai?
Mais. je n'avais pas regardé comme
je regarde aujourd'hui.
Comment regardes-tu donc au-
jourd'hui? on
Sans vouloir désormais répondre,
Sylviane va, vient dans la grande
pièce. Elle a l’impression, étant telle-
ment ici, qu'elle est chez elle. déjà
chez elle! .
Quand elle sort, oh! lentement, la
petite maison blanche aux volets
verts lui murmure tout bas:
‘La jeune fille s'arrête alors sur le
seuil; et, devant ses yeux, réappa-
rait la phrase de tout à l'heure:
. I n'y à qu'à se laisser conduire.
Mais conduire où? _S
Et toutes les petites Sylvianes de
Et ces petits déssins, un peu par-|la maison. les croquis et les esquis-
siet même la grosse terre glaise sous
dde, issu de la même tendresse et du
#, [même emour,
5 | ferveur:
j peux-tu encore te poser pareille ques-
M gris se posait, lui aussi, des questions,
{fallait meubler.
siste la petite maison toute blanche heu à fait noirmoutrine, avec une ai-
—Peut-être un peu tout de mêmet.. | PeCte.
June désignation
|
|
ulptures sur bois
et les fusains et les sc surtout pendant la saison, pour dis-
tribuer son volumineux courrier. :
Le Monsieur en gris chercha donc
un nom pour la sienne... Et cette re-
répond ensemble avec|cherche l'amusa. Voilà une occupa-
tion de vacances qui ne fatigue pes
Hebcoun les méninges d'un profes-
seur en Sorbonne!
Comment appeler ma maison?
C'était la première fois que le Mon-
sieur en gris en possédait une: et,
doucement, la mentalité du proprié-
taire s'éveillait en lui.
| Jusqu'à présent, il s'était contenté,
pour ses vacances, de l'hôtel banal,
son chiffon mouillé, tout ce petit mon-
—Conduire où.?- Mais, Sylviane,
tion..!
CHAPITRE XVIII
Pendant ce temps, le Monsieur en
en; se dirigeant vers la maison qu'il ou des aimables invitations que lui
venait d'acheter aux Eloux et qu'ill
faisaient, assez fréquemment, dars
HER châteaux, ses admiratrices de
Aujourd'hui, l'amour, l'éternel a-
re en terre battue, entourée de murs mour, par une sorte de répercussion,
C'était une vieïlle, vieille maison,
_—Comment!. Tu n'avais pas en- bas. Il y avait un grand rez-de-chaus- , l’'amenait peu à peu à se faire un
core remarqué cela.? Tu t'en aper- sée, un premier étage avec sept fe-| foyer, presque sans qu'il s'en doutit.
nêtres. Le tout se terminait par la ‘Le professeur agrégé n'était donc pes
fameuse chambre aux pommes de ter-' régi par d’autres lois que celles qui
re, que possède chaque maison de poussent le simple moineau des
marin ou de cultivateur qui se res-|champs à se construire un nid, quand
; 5 À son coeur bat plus vite sous sa pe-
Cette chambre est généralement la tite aile.
plus aérée, la plus belle de toutes les] Et même le moineau avait sur le
pièces; et on y accède par un escalier conférencier de la Sorbonne cette su-
extérieur indépendant. périorité que, son nid, il le patissait
Des générations chrétiennes avaient ; lui-même, tandis que le Monsieur en
vécu là. Igris faisait comme le coucou, il en
Sur le mur principal se pr ofilait, | Prenait un tout fait, et qui avait ser-
peinte à la chaux, cette croix spéciale, vi à d’autres.
qui est comme la signature et l'affir-
mation publique de la foi des anciens
de l'ile. : |
si- loin. Il était content d’avoir une
maison officiellement à lui, car dû-
5 Je jment payée chez Maître Leménaget,
-A Noirmoutier, et dans les villages, ;,otaire à Noirmoutier. .
la plupart des maisons n'ont pas de,
nom. Tout le monde s'y connaît et! FH lente trouver
: » <F'mom.... un très beau nom!
spéciale est bien in- de
|
Oh!. ii y en avait un qui avai jail-
joe li tout de suite de son vieux coeur:
- Mais aussitôt qu'elles sont occupées Castel-Sylviane.… ou Ker-Sylviane..
par des étrangers, les maisons sont ou Sylviane, tout court.
obligatoirement baptisées. +
Le professeur .n'allait pas chercher |.
Imuant constamment le panier. |
iEgouttez à nouveau sur du pa-|ayez la longueur désiré
pier brun et saupoudrez de sel.
- En attendant ce jour, il fallait dé
couvrir quelque chose d'aimablement
provisoire,
Pour s'inspirer, le professeur sortit
un peu sur la route, et regarda a-
moureusement sa nouvelle acquisi-
tion: è |
—De quel nom te nommer, Ô mà
maison? :
I avait remarquée, pendant ses
promenades, beaucoup de noms de
chalets: Le Cob.…. Le Tambourin…
Ker-Mimie. Le Vieux Crabe. La
Vague, Les Sorbets, La Garennerie….
La Lande. Les Mimosas. L'Eme-
raude… La Moineaudière.. Mais la
plupart des autres chalets portaient
le nom d'une femme aimée.
C'était la vraie solution, celle dé-
sirée par son coeur, mais, encore uñe
fois, interdite par. la plus élémentaire
correction mondaine.
Et voici que la petite voix ironique,
qui ne se tait jamais en son subcons-
cient, accourt à son aide et lui sug-
gère malicieusement beaucoup de
noms: | ‘
—Apvelle-làä: Mon Rêve!. Mes Dé-
lices. Mon Repos. A moins que tu
ne préfères: La Langouste.… La Bar-
bue… La Patate. La Sardine… Le
Vieux-Garçon.… Le Nouille.. Oh.
La Nouille!. Tu ne trouves pas? Ce
serait parfait! C'est élégant, distin-
gué, pas ordinaire.
—La Nouille.? ,
Et, par une sorte de choc en retour,
ce mot ramène la pensée du pro-
fesseur vers ce pauvre Jean Damour.
à le craindre? I n'existe pes devant
lui, l'homme posé, considérable, cul-
tivé, décoré, imprimé, professeur, en
Sorbonne, appartement à Paris, bel-
le fortune, hautes relations, ete.
L'autre, c’est. un. minuscule, une
|malheureuse épave, jetée par les cir-
Ivous ai trouvé un bahut ancien...
une planche jusqu’à ce que vous
; e, et a-
platissez les extrémités.
la? Allons donc!
Et, tout seul, le professeur Fabien
hausse les épaules en un geste de pi-
tié.
—Eh bien, que fais-tu de David a-
battant Goliath? lui siffle sa voix in
térieure. |
—David? Il cassait les reins aux li-
ons dans le désert! Tandis que la
“Nouille”.… -
—Tu n'es peut-être pas, non plus,
un lion, toi? Et puis, nous sommes à
Noirmoutier. Pas à Paris. Ici, tout
est possible. Ailleurs, aussi. Sou-
viens-toi, ô professeur, qu’on à vu des
rois épouser des bergères,
Mais le Monsieur en gris a un pré-
texte immédiat pour refuser le comi-
bat, car le commandant Didier vient
d’apparaître au détour du chemin,
débonnaire, et fumant sa pipe.
—Mon cher professeur, jai une
bonne nouvelle à vous annoncer. Je
. ou
plutôt, non, ce n'est pas mol, c’est
notre petit sculpteur qui vous l'a dé-
couvert, et dans une très intéressan-
te maison! :
—Le Nouille? Alors, je me méfier
: let de ceux qui ont joui de sa beauté.
—Pourquoi?. C'est du parti pris !
—N n'y connaît rien, ce -garçon-
Bt. is
—Mais, qu’en savez-vous?
—A. priori... nes
—Vilain mot que ce mot & priori.
Jean ‘Damour connaît maintenant
l'île mieux que nous tous. Il a repéré
les maisons de paysans, où les an-
tiquaires de Paris embusquent des
soi-disant vieux meubles
Ceci, se dresser sur la route de ce-
Pommes de terre Duchesses
A deux tasses de pommes de
terre chaudes, en “riz”, ajoutez
deux cuillerées à soupe de beur-
re, une demi-cuillerée à thé de
sel et les jaunes de trois oeufs,
légèrement battus. Mettez en
forme paniers, de pyramides,
etc., au moyen d’un sac et d’un
tube à pâtisserie. Frottez d’un
oeuf battu dilué avec une cuil-
lerée à thé d’eau, et faites bru-
nir dans un four chaud.
—Précisément! Vous me laban-
donnez..?
Mais moi, je n'en veux pas.
—Pourtant,
de la Bosse….
tée?
lhorloge du moulin
vous l’avez blen ache-
l'horloge. mon cher com-
mandant… vous ne croyez pas que
lj'ai acquis cette vieille ferraille pour
elle-même? |
—Alors pour qui?
—Pour qui.? J'aime mieux ne pas
jencore vous répondre! Mais, à mon
itour, je vais vous faire ma profession
ide foi. Vous m'avez fait si souvent la
vôtre!
—Vous? Une profession de foi!
—Oui, moi. Pourquoi pas?
—Voilà qui va être curieux! Je vous
écoute avec mes deux oreilles.
—Eh! bien, la voilà, ma profession :
de foi: Une chose: ancienne ne m'in-
| téresse pas, parce qu'elle est anclen-
ne. Il faut, avant. tout, ‘qu’elle soit
| belle. Dans ce cas, elle m'intéressé
deux fois. D'abord, parce que belle.
lEnsuite, parce que j'évoque, en la vo-
|Yant, le souvenir de celui qui l’a faite
Sur tel bois de fauteuil, il y a la
caresse des mains de ceux qui sy
Jsont reposés… Dans cette place, tant
de visages se sont regardés!.. 11 flotte
tout le mystère du passé, et mon i-
magination aîime à broder là-dessus
des fictions, qui sont peut-être des
réalités... :
. Et qui vous emusent. Mais je ne
vois pas encore cette profession de
foi? é en
Cela, il ne le pouvait pas, ou du|constances et la neurasthénie sur ce | ‘ —Mais Ï ne connait pas les styles!
—Vous savez?.Le style de Noirmou- |.
tier.… NOR re AL ne Ar cc rare
. Le Ve Re nn a te et “AP suive) à à
tout piqués au mur avec des épin-}ses, et les pages d'album piquées aù Sans cette précaution, le brave fac- moins, pas encore.
gles, c'est elle, toujours. et partout, mur, et les aquarelles, et les huiles, teur. Pinaud: serait. très embarrassé,| Mais, un jour viendra! :
:[rivage, et qui y végète dans une mé-
[diocrité sans avenir. |
Tout de même, ce. gamin, il n’a
6:
; KE
De
VOL. VII
EDMONTON, ALBERTA, LE 24 AVRIL, 1935:
EE
LA SURVIVANCE |
Organe de l’Association Canadienne-Française d'Alberta.
publiée par l’Imprimerie “La Survivance” Ltée, Edmonton.
DIRECTEUR : ADMINISTRATEUR :
Gérard Torcade, O.M.L. Le commandeur J.-E. Morrier.
REDACTEUR: Jacques Sauriol.
Abonnement CANADA: ETATS-UNIS: EUROPE:
annuel : 82.00 $2.50 8.00
La correspondance est reçue avec l'indication du service, universitaires ne se désintéressent | Lévesque, à connu un véritable suc-
Rédaction ou Administration, à Ce mécontentement ne résulte point | point. de la politique. On en connait | cès. La première édition s’est en-
10010, 109%e rue, Edmonton, Alberta. Téléphone: 24702 ide l'emploi du français et de l'an- même qui prennent une part active | levée en quinze jours. Ce petit vo-
> — : glais, mais de la stupide façon dont |aux luttes de parti. Et il arrive que | lume, dont le texte est plein de frai-
jlon a prétendu régler cet emploi,
| |
L’Avis des Autres... : LES LIVRES
LES UNIVERSITAIRES JUN SUCCES
| AU PARLEMENT | DE LIBRAIRIE
Les bruts se multiplient qui dé- |
montrent l'erreur profonde qu'on &! apr i
À : L'Evangile dans la vi 0: _
commise, en substituant au billet bi-| Si occupés qu'ils soient par leurs | thotique” ee le Pére pan Es
lingue, la double série de billets an- | obligations d'éducateurs, les grands | pyié récemment aux Editions Albert
glais et français.
IL FAUT TENIR
Îdes professeurs ou de véritables uni- | Hanière bien française, avec des bois
cheur et de jeunesse, présenté d'une:
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LA VISITE
Maintenant que le beau temps est venu, la visite depuis
plusieurs semaines déjà commencée par des représentants de
l'Exécutif et en particulier par M. Belhumeur, secrétaire-général
de l'ACFA, va se continuer pour couvrir rapidement toutes les
régions. Ce moyen de propagande est avant tout un moyen pour
nos gens de se rencontrer, de se connaitre et de se parier. C'est
ainsi qu’on s'entendra.
À Et il y a tant de choses anciennes et nouvelles à discuter
et à fixer. Les vérités à écouter et à dire ne manquent pas entre
nous. À l’occasion de Ia visite, que chacun vienne rencontrer
le représentant de l'Association, et qu'il soit bien reçu quand il
|
3
LES AFFAIRES D'EUROPE. |
À Paris. , .
| Maigré bien des malheurs et malgré la fatigue de l’âge qui |
commence à venir et qui ne pardonne pas plus aux nations qu'il
ne pardonne aux hommes, la France est encore la première na-!
tion de l'Europe et du Monde. Dans la crise diplomatique ouverte
depuis un mois par un nouvel accès du mauvais caractère ger- |
manique, c’est encore à Paris que se joue la partie de la paix.
Les ministres français ont bien leurs reproches à se faire |
d'avoir mal profité de la victoire, d’avoir trop affaibli l'Autriche |
devant l'Allemagne encore forte et de s'être. laissée circonvenir
par PAngleterre et les Américains pour laisser toujours plus de
cordes au Reich. Cette politique incohérente devait amener le
prompt réarmement de la nation la plus belliqueuse de la terre.
11 n’y a donc pas lieu de s’en étonner aujourd'hui.
Les ministres français ont corapris leur tort, qui fut plutôt
celui de leurs devanciers. Et par une conduite plus énergique et
par des exigences plus précises et par des précautions militaires
plus sérieuses ils témoignent de leur bonne volonté de sauver
au moins leur pays s'ils ne peuvent plus sauver la paix. Leurs
exigences sont nettes: ils réclament de leurs alliés la condam-
nation de l'Allemagne qui a violé le traité de Versailles, et un
plan de sécurité prévoyant l'intervention immédiate en cas d’a-
gression sur l’un des signataires.
I reste encore un point faible dans leur politique; ils se
sont laissés imposer la louche amitié des soviets, Cela leur por- |
tera malheur, et le rapprochement franco-soviétique a déjà in-|
disposé la Pologne qui est pourtant l’alliée naturelle de la Fran-
ce pour contenir l’autre frontière allemande.
|
i
A Londres. :
C’est bien le caractère anglais qui s’est manifesté à Strésa:
des suggestions, des protestations de bonne volonté, mais au-
cune promesse et aucune proposition. Le caractère anglais. qui
est dissimulé, ne peut pas faire plus quand il veut rester franc.
{d’hui ne se produirait.
Si, comme la Banque Canadienne | versitaires qui n'occupent pas une gravés d'un artiste canadien, à vite | visitera lui-même les familles en compagnie d'un organisateur
Nationale et la Banque Provinciale! chaire se fassent élire à l'une ou conquis le public de nos éducateurs, ! Jocal
le font depuis longtemps, et commel}.,t des assemblées populaires ldes jeunes et même le public tout;
la Banque Molson le faisait il a | ë ": +. É ; : re 5 :
disques” Ab-MAbie - On Byeît A qu'ils entrent au Sénat ou au Co Nos gens doivent nous renseigner sur leurs affaires. Toute
le même billet, inscrit les libellés seil législatif. voire qu'on les invite, De nombreux témoignages de féli- : notre propagande passera après leur COBVÉTSALIO Car si notre
anglais et français, aucun des em-!à l'occasion. à faire partie d'un con- [Citations sont parvenus à l'auteur. Son ‘ association existe c’est d'abord pour rendre service à nos com-
barras dorit l'on se plaint aujour- | seil de ministre. ur : pou RAA patriotes, les connaître et ieur aider dans leurs affaires reli-
Ne ‘une lettre-préface, avait dit ‘le bien‘. os , vor
| ER DR que | qu'il en pensait. C'est maintenant le. gieuses, scolaires, agricoles et dans tous 1ÉÉS RARES où À 9%
Les banques n'auraient point à cal- Se \tour de S. E. Mer VEvéque de St 2 besoin d’un ami. Et la propagande que la visite va intensifier
ee le pe billets pi RE eue aa er LAS qui veut féliciter l'auteur “de en faveur de l'Association et du journal ne se justifie que par
U fran : Ï Î igin: d à 5
A ee Re pets nn : : : cette application originale, neuve, j, services qui doivent rendre ces deux organes. De notre part
besoin, les clients n'auraient point + | HApersieiee Oui, on en conviendra | frappante et directe qu'il fait de la ! ; es IL £ 1
réclamer des billets de leur choix. volontiers parmi nos gens dont l'idée parole divine. Nul doute, continue | là bonne volonté est entière, et les moyens sont bons. aut la
représentation fut rem-
Tout marcheraïit automatiquement, l'émocratique ne va pas jusqu'à la dé- | Mer Forget, que _noS scouts tireront
sans heurt et sans réclamations, com- ‘grand profit spirituel à lire ces pa-
me sur des roulettes. iges où l'Evangile se présente à eux
n
le niveau intellectuel et moral d'un {en leçons positives et attrayantes. moyens Soient efficaces.
parlement est désirable et opportun. |Vous ‘avez ouvert là une veine inépui- |
Pour notre part, nous serions heu-'sable que les aumôniers scouts de-;
reux qu'il entrât plus de véritables | vont continuer à exploiter, vous-méê- |
universitaires à la Chambre des Com LE LA PE AR î | Here
: \ | ; î ‘
: iche ans .de nouveaux livres aus-
munes, à Ja Législature, ainsi que |” se se LA FINANCE SCOLAIRE
dans les Hautes Chambres d'Ottawa
et de Québec.
Imagogie. Tout ce qui tend à relever les avant-gardes et surtout de toutes les paroisses pour que Ces
Il n'y a de solution possible à l'im-
broglio que le billet proprement bi-
| ss.
dingue. Certains de ceux qui ont -
cepté le régime actuel, tout en ne
s’en dissimulant point . la faiblesse,
ont dit: Si l'expérience révèle que
les ‘appréhensions que formulent les
partisans du billet bilingue sont bien
fondées, il sera toujours temps d'y
revenir, En attendant, faisons un pas
en avant, en acceptant ce billet qui
marque, pour la première fois, la
reconnaissance du français en ce do-
maine particulier.
si vivifiants que le présent.”
Après ceux-là, citons le témoigns- ! Le récent projet de loi d’un groupe d'instituteurs qui ont
4 . l'abbé Albert Tessier. pré- { pré i | ‘association imposant à
Cependant, pour favoriser cette ester. Se M l'abbé rl ier, pré- présenté à la Légisiature une charte d’assoc po
fet des Etudes au Séminaire de Trois- | tout instituteur et institutrice qui reçoit une gratification du
forme, si nos gouvernants entrepre- Rivières: “Un petit livre menu, gra-
cieux et frais comme les jeunes dont ; A : ,
: il étale la beauté d'âme. Des images | Permis de constater un Curieux aspect de notre finance scolaire.
lputés personnellement menacés Par | £rventes où l'un de ces jeunes, Henri On voit par là combien l'ingérence de l'état dans les affaires
Nota ne té adions Das né le Énbtite à u Beaulac, fixe des attitudes et des'scolaires apporte de difficultés non seulement pédagogiques
symboles qui ajoutent à la puissance! js aussi administratives, et comment des corporations sCco-
ancienné querelle, Nous dirons sim-'senteraient que, déjà mieux équipé | d'expression du texte
plement à tous les partisans de cette jaue le candidat moyen pour prendré | ° ljaires absolument indépendantes seraient plus satisfaisantes
s 5 : ses s à ; {
thèse: la preuve est maintenant fai-|part aux luttes politiques, le candi-| Un ouvrage qui m'a ému par tous aux pères de famille.
te Ges embarras et des ennuis que Loas universitaire n'a véritablement !les chers souvenirs personnels qu'il |
l'on prédisait. N'est-ce point le temps !pas droit à un traitement de faveur | évoque et par le souffle discret dèns : : | d : :
pour vous de réclamer le billet bi- par la délimitation de réserves élec-| lequel on retrouve l'art si personnel ! L'anomalie existe déjà en Ontario. Là-bas l'école catholi-
lingue? Enr L'argument serait pluf”effi-|au Père Vincent et son amour intel- | que et française est toujours l’école séparée, qu’elle appartienne
c ‘1 n’est réellement solide. Un|ligent de is jeunesse en général et £ jori i i ici ité.
RHPQU EUR RENQUEE € rt ème cu à donné d'excellents D me en cote : ia Ê HAIQPSE . de su que _ ne _ es es
mieux que personne qu'il suffirait, | itats dans le pays Sarementauel “L'Evangilke DANS La VIE gcou- | l'école ÉSD-SÉPAFECF ES Rec Opr? ? RE Pa
Eee sont pratiquement incollectables. Car la qualité de
Inaient demain une petite rédistri-
bution des collèges électoraux, les dé-
pour obvier à tous les inconvénients | oqe devrait être imité dans ceiTE CATHOLIQUE” se vend seule- ; |
dont elles se plaignent, de substituer | au'il à de meïlieur. ment VINGT-CINQ SOUS, aux Edi- | contribuable aux écoles séparées étant catholique, il est en pra-
alé double. série Botuelerte" Bet tions Albert Lévesque, 1735, rue St} tique impossible de déterminer quel pourcentage d'actionnaires
bilingue. Qu'’elles le demandent donc| Mais peut-être y aurait-il moyen de | Cas E :
: É ‘€ ; Denis, Montréal, et dans toutes les :
comme nous! Elles n'ignorent point |tourner cet obstacle, sans avoir l'air}; SNS ibrairies: . participent à ces compagnies.
}
que leur voix serait certes l’une des|d’assurer l'exclusivité des candida-
Le même mal existe ici, quoique un peu atténué parce que
coopération de tous les membres, de tous les cercles, de toutes
Département, l’obligation de faire partie de leur union, nous à:
M È ue
L’Angleterre devrait pourtant comprendre que cette dissimula- en faveur de la logique et du bon|ville universitaire, ce serait déjà pré-
tion qui lui réussit bien dans 1 i ' > ‘sens. - l'électi iversitai : £
: q 22 s les affaires d'argent n'a pas le sens parer l'élection des universitaires que La Retraite Fermée et les
même succès dans les questions d’état. Faire des promesses et; pour nous. en tout cas, il n'y a|% décréter que les étudiants devront | Jeunes
s'arranger pour ne pas devoir les tenir, c'est à peine de la po- qu'une chose à faire: réclamer par- Aie: a ns
litique parlementaire et ce n’est pas de la diplomatie. Les alle- tout, en attendant le billet bilingue, | : ; .
plus puissantes qui se puissent élever |tures même à une élite. Dans une |
notre loi provinciale comporte sur l’autre une supériorité dont
il faut féliciter le gouvernement fermier qui l’a votée. En Al-
berta, l'école de la majorité de la population municipale est
l’école publique, qu'elle soit catholique ou protestante. Dans
.- fiteront naturellement.
mands savent bien ce qu'ils veulent eux autres; et pour montrer
ainsi leur jeu, le monde pense avec raison qu'ils doivent être:
bien forts. C’est de la bonne publicité.
Talleyrand avait dit une fois à un ambassadeur anglals que)
“l'alliance de la France et de l'Angleterre est aussi naturelle |
que celle de l’homme et du cheval. Seulement, ajouta-t-il, il ne,
faut pas être le cheval”. Toute l'histoire de la rivalité franco- |
anglaise est là. Ces deux peuples eurent toujours des intérêts op-
posés. La France prit d’abord un pied en Angleterre par la con-
quête des normands. Et ces normands devenus anglais vengè-
rent ceux qu’ils avaient vaincus en redescendant conquérir des
provinces françaises. La France perdit ainsi la première partie
de la Guerre de Cent ans; par le retour ordinaire de la for-|
tune, elle gagna la deuxième partie et la victoire lui resta. Les
mauvais procédés se partagèrent l'histoire jusqu’à une autre |
lutte, les guerres des colonies dont la victoire devait après bien
des alternatives demeurer à l’Angleterre. La France s’en vengea
sous la République et sous Napoléon, Après Waterloo, Napoléon
était battu mais la France était victorieuse quand même. Les
deux états se traitent un peu mieux depuis, mais les deux peu-
ples ne se comprennent pas. Ainsi l'Angleterre en faisant trop
attendre son alliance a laissé éclater la grande guerre. Pourvu
que ses hésitations n'aient pas le même effet désasireux au-
jourd’hui. :
À Rome.
C'est un nouvel élément dans la politique internationale:
Vltalie fortifiée par un régime dont on ne sait combien de
temps il durera et quelle oeuvre il laissera dans l’histoire, mais
dont on sait qu'il est fort. Jusqu'à ces derniers mois le gou-
vernement italien donnait des inquiétudes à ses meilleurs amis
par une ambition dont le principe est juste, mais dont l’ex-
pression inquiétait avec raison les petits peuples balkaniques
et les puissances coloniales. Tout n'est pas réglé dans ces deux
problèmes; cependant, la crise diplomatique a eu ce bon effet
de resserer l'alliance des deux grands peuples latins. Depuis si
longtemps que les latins instruisent et gonvernent le monde, et
qu'ils remplissent ce devoir avec une largeur d'idées dont des
hommes du nord ne seraient pas capables, il était inquiétant,
même après. la guerre, de sentir malgré la victoire des alliés,
la: pesanteur encore lourdé, des peuples anglais et germains.
Cela n'est plus, car les américains sont en pleine décadence et
l'Empire Britannique est défunt; rAutriche est dans le malheur,
et l'Allemagne est juste au point. de colère qui lui rendrait
fatal un conflit européen. OR ir à
‘A Ja coalition des nations cominerçantes et industrielles
qui travaillent pour faire de.l'argent, succédera bientôt l’alli-
ance des nations lettrées qui ont donné au monde la plus forte
partie de ce qu'il contient de beau. Cette alliance se féra tout
naturellement par l'amitié franco-italienne. Et 1a religion ca-
tholique et les peuples latins en Amérique et en Europe. en pro-
4
ee
SR ne . Jacques SAURIOL:. ké
sant.
AQU endroits cette disposition joue en notre. faveur. Mais
ee Itaînes d'électeurs de plus au comté Eure | en général et par exemple dans les villes où la majorité est
Fra |de Québec-Sud, un élément influent Plus que jamais la jeunesse traver- | évidemment hérétique, l’école séparée catholique se voit privée
À Das 2_ ! éri i Î ion : : A
l&ans une élection provinciale et mé- [se une période difficile. Sa situatio® |, somme importante qui va aux écoles publiques, où de-
me dans une élection fédérale. A matérielle n'a jamais été aussi Cri
ER D ne ét 0 Duites tique. Et son moral s’en ressent pro- | MEUTE dans les coffres des compagnies. C’est pour cela que no-
ment, qu'on pèse celle de l'influence 'fondément- Aussi les hommes réflé- | tre personnel catholique ne peut pas malgré la bonne volonté
le ja jeunesse, et qu'on ajoute cœelchis s'inquiètent-ils, dans tous les |des commissaires être traité comme le personnel de l'école pu-
LA TRAHISON
lpays, de la génération qui monte. I
j la supériorité des candidats blique. Et c'est un fort argument contre l’entrée forcée de no-
D'UN NEGRE |P55 à se) . Comment He
Ü G juniversitaires. Ce serait suffisant, |°? est ainsi au Canada. Comment re de la commission des écoles séparées et président de
’obi £ j danger
oyons-nous, ur réaliser l'objet | Préserver notre jeunesse du : k :
C'est une histoire pénible. Elle peut ds He sans trop a qui l'enveloppe? Comment lui don- tre personnel dans l'association des instituteurs. M. J. O. Pilon,
avoir dans le monde du théâtre et|de critique ner la trempe morale dont elle a un membre de la commission des écoles séparées et président de l’as-
des lettres de fâcheuses répereus- | LE SOLEIL. si grand besoin? sociation des commissaires de langue française l’a déjà adressé
sions. Voici que nombre d'écrivains meme | Il est une institution, écrit le pré- jaux autorités.
et amuseurs célèbres vont perdre con-| + |sident général de l'ACJ.C. qui sem-
fiance en leurs nègres. On sait bien | ..,cper”, Le cinéma et la radio ré-ible avoir été destinée à notre épo-
que la plupart des gens d'esprits Ont | ciamant sa présence. Et de plus bel- [que difficile. Foyer de lumière, éco-
surtout l'esprit des autres. On sait Ce-|je le bonhomme fait rigoler ses audi- |le de volonté. source de grâces, la re-
la vaguement et d’une manière gé-|
nérale, car il faut déjà être soi-même
un homme d'esprit pour reconnai-|
; t ques cen- ù = hel
le billet français de la Banque du |<mPle, cela vaudrait quelq par M. Jean-Paul Verscheclden
LE DEVOIR
La question de la mauvaise répartition des impôts sco-
laires s’est posée en Ontario. Et malgré les protestations dis-
. en éclairant les … courtoises de quelques mauvais esprits, l'Hon. M. Hepburn a
ÿ = à en jforman es consciences, en La ÿ : : :
Maintenant c'est fini. Car le nègre, {tant dans l'âme les dons célestes, per- promis en paroles encourageantes qu’il allait y voir. C’est une
tre que les bons mots ne sont d'ordi-|un certain David Freedman (évidem- imettra à la jeunesse de traverser affaire qui intéresse tous les catholiques et il faut espérer que
Le Eee en ri revus Fe EE Re are isans faiblir, d'un coeur ferme, ces | le sujet porté dans la discussion publique va faire ici son che-
et corrigés. Mais le commun des mor-;dence de ré r : : |
tels, comme vous et nous, aime mieux |démontrer que l'esprit d'Eddie Can- min et qu'une prompte législation réglera cette difficulté.
croire que le calembour de M. X.{tor, c'était lui. On n’est pas plus mal] Ces pages écrites par M. Jean-Paul
appartient à M. X. et ce n’est qu'à élevé! Qui assure à M. Freedman que | Verschelden, avocat au barreau de
cette condition qu'il le trouvera plai- | ses mots sont amusants en eux-mê-|Montréal, l'Oeuvre es Tracts vient
mes et que la manière de les dire |de les publier en une élégante bro-
m'était pas les trois quarts de leur |chure. Tous les jeunes et ceux qui
Or jugez maintenant de la gravité succès? Cela s'est vu. D'ailleurs, si {s'intéressent à leur sort liront avec:
de l'aventure qui afflige le calembou- nous avons bonne mémoire, les ca- profit cette plaquette. Elle se vend
riste Eddie Cantor. Le bonhomme S'é-! Liibours de Cantor n'éfaient pas [10 sous l'exemplaire, à l'Action Pa-
tait fait une sorte de réputation de iment amusants, du moins pas pour |roissiale, 4260. rue de Bordeaux, Mon-
comédien auprès des amateurs de ci- tous le monde. Stimulants du gros |tréal.
néma. lorsque les pellicules n'avaient rire, sans doute. Mais pas du rire
pas encore la parole. I lui suffisait délicat ni du sourire. I1 ne manquait
alors de rouler ses gros yeux hippi-|1 ces mots que peu de chose: de la
ques. Le public se tordait. Mais du et de la subtilité. Y a-t-il
moment que le cinéma se mettait à là de quoi monter la tête d’un nè-!
parler, Eddie Cantor ne pouvait pas gre?-M. G. | |
| dures afnées.
1.
Jacques SAURIOL.
Un patriote :
Armand La Vergne
rester muet Naissance du nègre:
Cantor devient un parfait “wise- LE CANADA
Sous ce titre, l'Oeuvre des Tracts
vient de réunir en une élégante pla-
Ê les principaux articles publiés
récemment sur le regretté député de
Montmagny. On y trouvera non seu-
lement des notes biographiques et un
apercu de sa carrière mouvementée,
mais encore et surtout un jugement
isur son caractère, une appréciation
de sa vie publique. A côté de jour-
nalistes québécois bien connus comme
Eugène L'Heureux, Omer Héroux et
Louis Francoeur, on est heureux d’en-
tendre la voix des champions des mi-
norités françaises de l'Ontario et de
Charles Gautier, Raymond
IL Y A VINGT-CINQ ANS
Le Courrier de l'Ouest écrivait le 21 avril. 1910:
Les fermiers albertains s'intéressent beaucoup à l'achèvement du canal
Panama qui ouvrira ln “route de l'Ouest”, pour l'expédition des grains al-
bertains en Europe. SA Be
; ; 1
M. l'abbé Bérubé, missionnaire-colonisateur, prévoit que plusieurs mitiers
Denis et Donatien Firémont. C'est
une belle gerbe de témoignages dé-
posés sur la tombe du vaillant cheva-
lier de-la race canadienne-française:
Cette brochure est ornée d'une bel-|
le ‘photographie d'Armand La Ver-
gne. Élle se vend 10:sous l'exemplai-
re, à l'Action Paroissiale, 4260 rue de
Bordeaux, Montréal.
de canadiens-français .et de franco-américains viendront s'établir dans l'Ou-
est cette année. 1H en vient depuis un mois de l'Orégon et des Dakotas,
L'Enquête sur Y'A. & G. W. R. vient de se clore et la voie de ce chemin
de fer -est reconnue dé par les ‘témoignages supérieure comme construction,
aux spécifications du contrat. Entre autres témoins, on à entendu: M. R:B.
Bennett, un’ des promoteurs de la Compagnie. L Le RE et
Î
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LA SURVIVANCE
24 AVRIL, 1935.
JOUSSARD
Semaine-Sainte.
C'est avec raison et avec plaisir que
nous enregistrons cette semaine du
27 courant au nombre des jours bien
remplis, “dies pleni”, de la Sainte E-
criture. Nous espérons que cette se-
maine fera époque dans les annales
de notre paroisse tout comme dans
l'ordre de notre salut éternel qui a
été opéré par notre divin Sauveur il
y & 1935 ans et dont l'anniversaire des
derniers événements, souffrances,
passion et mort sur la croix et enfin
résurrection est rappelé chaque an-
née dans ces imposantes et impres-
sionnantes cérémonies de la semaine
sainte.
Aussi les fidèles ont-ils compris le
sens chrétien des cérémonies uniques
dans, l'Eglise catholique en s’appro-
chant en très grand nombre — l'ex-
ception n'étant que pour confirmer
la règle — des séérements de péni-
tence et d'eucharistie et en assistant
régulièrement aux différents offices
et exercices du culte. Dieu en soit
loué et remercié. M. le curé avait l'ai-
de obligeante du R. P. Petours; le R.
P. Rainville, assistant, étant allé pré-
ter main-forte au curé de Girouxville.
Hiver exceptionnel.
De mémoire de vivant, on n'a encore
vu hiver aussi rude et aussi long. !
Quend on songe que le premier mai;
est à nos portes et que des trâineaux
sillonrieront encore les routes ruralés,
faisant détour sur le lac en face du
village. Ce n'est que ie jour de Pâques
que M. le curé inaugura la saison des
roues en se rendant à la mission en
“buggy.” Tout de même, il faut ajou-
ter que le beau temps chaud est arri-
vé et la neige disparaît à vue d'oeil.
X est bien temps. Ce sera un hiver-
record sous tous les rapports. Heureu-
sement que les prophètes voient et
prévoient à cause de cela une récolte
abondante. Il est à espérer que certain
prophète malavisé et malchanceux ne
vienne prédire des prix de 2-3 et 400,
le minot, ce serait le comble.
Accident malheureux.
M. l'abbé À. Charest, secrétaire del
Mgr Guy, OM. à Grouard a eu le!
malheur de glisser en arrière du snow-:
mobile qui le ramenait de Mclennan ;
et ex voulant se garer, l’hélice lui |
coupé les cinq doigts de la main gau-
che presqu'à demeure. Deux heures
après, un avion de Fort McMurray le
conduisait à Edmonton en compagnie
du R. P. Flosch, O.M.I. Les dernières
nouvelles sont rassurantes et l'état
du vénéré patient s'améliorant cha-
que jour. Nos sincères sympathies au
sympathique abbé Charest et à sa
Grandeur Mgr Guy, O.M.I.
Billets de banque en français.
Il est à souhaiter que dans nos cen-
tres de langue française, on ne soit
- pas assujetti au régime de malveil-
lance, de terreur et de jingoisme qui à
cours à Montréal, rapportent les jour-
naux de l'Est. Nous voulons des bil-
lets jumeaux, français et anglais “bi-
Jlingues” sur le même billet et non pas
sur billets séparés. Ces derniers sont
de faux bessons et nous n'en voulons
pas. -——Corr.
DONNELLY
Dimanche, le 14. le Cercle local de
J'ACFA, tient son assemblée mensu-
elle. Une surprise attend l'assistance
au cours de cette heure agréable où
tous s'entretiennent des questions
d'intérêt pour nous Canadiens-Fran-
çais. Après la prière d'usage, la Jec-
ture des. minutes et de la correspon-
dance, M. le président ouvre la dis-
cussion sur les sujets à l'ordre du
jour. Il parle de l’état financier de:
notre association au bureau central |
et dit même qu'il y a grande nécessi- |
té de faire encore plus d'effort pour
maïntenir l'oeuvre. A cette fin, une
vente de billets est proposée. Le pro-
gramme se poursuit. Il est décidé que
la Croix de Cartier soit érigée sur le
terrain de l’école avant la clôture des
classes. On aborde. aussi la question
du travail le dimanche. Un comité,
bien choisi, est nommé par les mem-
bres pour surveiller et aider à main-
tenir cet appel de faire du dimanche
une journée de repos. Il s’agit main-
tenant d'aider à la nomination d'un
officier bilingue pour le bureau d'or-
ganisätion du N.AR. M. le président |
nous dit que M. Roméo Baudet de. la
province de Québec, est l'homme tout
trouver; à nous de faire les deman-
des. La formation d’un bureau de co-
Jlonisation dans notre village est le
sujet suivant: ceci permettra l'éta-
blissement des nôtres sur les terres à
vendre. Nous voilà rendu au numéro
des surprises! “Je vous ferai faire
uc petit voyage aux Indes”, nous dit
M. le Curé. Personne semble reculer
à cette proposition. Nous partons donc
pour le Ceylan où notre curé actuel
a déjà exercé l’apostolat durant un
an. Avec lui nous voyons des Hin-
dous. Nous apprenons leurs coutu-
mes, habitudes, toutes choses aussi
intéressantes qu'instructives. Le vo-
yage est bientôt terminé et il nous
faut revenir chez nous; le trajet se
fait rapidement et sans déplacement |
aucun. M. le président remercie M.
le Curé de sa conférence appréciée
et l'assemblée se termine et l'on chan-:
te ensemble, O Canada! To
Pensionnat des Soeurs de
FALHER
Ha l’Assomption, S.V.
Dimanche le 7 avril avait lieu à
Falher, une séance dramatique et mu-
sicale, sous le patronage du “Cercle
Faiher” de l’'ACFA. Cette séance or-
ganisée par Mme J. C. Hardy, à rem-
porté le plus grand succès.
BULLETIN DE PAQUES.
FRANCAIS
C. supérieur:
PROGRAMME Mile Florence Ouellette …… 965%
lo Duo de piano: par Mmes F. Ren-|Ccurs moyen:
Mile Thérèse Vallée 97
thiers et W. Beauchamp. re année “a”:
20 L'Eglise de la Madeleine: Déclama-| Mlle Pauline Deschêne 73
tion exécutée par Mme M. Beau-\%e année “b”:
champ. Mile Marcelle Bérubé 80
. 6e année:
80 Solo de violon: par M. E. Phalam-| Mile Emilie Girard 63
pin, accompagné par Mme F. Ren-
thiers.
40 Opérette en 1 acte: “Les Secrets | PRE Le pellotier 81
de la Baronne.” lère année: à
La Baronne: Mlle Dora Fournier. Mie Marguerite Bouffard T. Bien
Hortense, servante: Mlle Giiberte | COS spécial:
Gagnon. ; | Mile Marion Taylor 66
Athenais, autre servante: Mile An-| ANGLAIS
toinette Pelletier. ’ a
50 Solo de clarinette: par M. Roland grade:
Hardy. accompagné par Mile D. Ps ee HAT tin 85
RL de Pâques”: Déclama-| Mile Madeleine. Beauchemin … 84
Mm -|10e grade: :
D Te Re OR A TR GE niale Hrapuiethe 78
To Chant canadien pour la circons-|%e grade:
tance: Solo: M. Léo Lavoie. Au pia-| Mle Jeanne Keroack Hans TT
no: Mlle D. Fournier. 8e grade: . :
80 Duo de piano: Par Mmes F. Ren-! Mlle Pau ine Deschêne 85
thiers et Beauchamp. Te pra :
9o Le Zéphir: Déclamation par Mme -Mlle W. la McDonald
M. Beauchamp. 6e grade: ss de 5
100 ‘Bon Sang Ne Ment Pas”. Ph Den Mireault
ne ue He POSTERS NE : Mile Jeanne Hamel 83
Marie-Alice: Mme H. Tousignant, |%e grade: ; À
Paulette: Mlle Antoinette Pelletier. se ps Northcote 77
Suzanne: Mme M. Beauchamp. grade:
llo Solo dé clarinette: par M. R. Har- Mlle. Rosie Danis Très Bien
ee un A PE
nier. À Sr à 4
; A .'Piété: Mile Yvette Pépin.
renoue du RkR. ss Lajoie, OM. Politesse: Mlle Claire Hamel.
m Cr : . | Application: Mile Ena Morritt.
ee ed ps . Inst. religieuse: Mles Yvonne Dia-
çon ont contribué au succès de cette nu annees A en eue
séance. Ordre: Mlle Gladys Cunningham.
Economie domestique: Mile Françoise
£ Feu
‘ Exactitude: Mlle Aimée Coulombe.
Le Triduum que nous avons eu en !F? a ;
préparation au devoir pascal, a été: F re Barry et Yolan-
Do a ee ee Violon: Mile Thérèse Beauchemin.
: : : Chant: Mlle Béatrice Sirois
traite et régulièrement suivis par les! :
fidèles ont créé un intense intérêt. En ——
apôtre épris de l'amour des âmes, le
R. P. prédicateur esquissa en traits!
vivants les points essentiels du Cre-
do; et le but de la vie qui doit être
autre chose qu'une série de plai-
sirs variés. Le R. P. Binet, OMI.. ,
s’est acquis des droits à la reconnais- | Qu'elle nouvelle surprise nous ré-
sance des paroissiens de Falher, et | serve aujourd’hui votre assemblée ré-
ses instructions d'une haute valeur, | oulière? |
auront illuminé à la clarté de son é- ! Voilà L
rudition et de sa charité, le sentier | o"a ce que semble demander le
déjà tracé. Remerciements au R. P.irégard interrogateur des élèves.
Lajoie, O.M.I. pour avoir procuré à! Comme d'habitude l'assemblée s'ou-
où po D de Rs Hu vrit par la prière et notre beau chant
nn généreux éohcours ouye d'Avant-Garde, Sous la direction de
Mlle Marie-Ange Bérubé: la réunion
La pénible et grave accident surve-
nue à M. l'abbé Charest, secrétaire de |fut un succès. Miles Laurette Leblanc
et Emilienne Villeneuve nous firent
Son Excellence Mgr J. Guy, O.M.I, a
jeté la consternation ici. Qu'il veuille ay: CE
bien ainsi que Sa Ce senter | leur chant “L'Orpheline ;
nos profonds regrets et nos sympa-|Suivit de la composition de Mile Si-
thies très respectueuses dans cette
terrible épreuve, avec les voeux
Sec.-corr.
4e année: |
Mle Bernadette Bernard 93
BEAUMONT
|mone Magnan et la devinette trés
que comique de Laur i À
nous formons pour sa guérison. ù » SE RSR tes
Mme D'Aoust nous prie d'annoncer |AU£ldues remarques sur la politesse
que son fils, M. Eudon, a perdu jeudi faites par M. Robert Chalifoux fu-
dernier le 11 avril une paire de cou- irent bien applaudies.
vertes à chevaux, en charroyant du} Mile Rachel Chalifoux indiqua un
DE ae re ae A en moyen très pratique de faire un très
sonnes complaisantes qui en auraient |bon caréme. La classe fut intéressée
de 7 ue l’obligeance [d'entendre le compte-rendu des con-
‘en avertir le propriétaire. tributions, qui devra être envoyé sous
k : ed ni
y US Mons Que Ma |Peu. Après quelques remarques et
dame E. Chevigny, musicienne elle- i Plusieurs propositions, on termine par
même lui a cédé à des conditions a-|“O Canada”.
vantageuses pour Mlles Anita et Jean-
ne.
Mes J. Leduc, M. Ange Levesque, |
G. Viens, Mme Louis Labbé, MM. F.
Poirier, Turcotte, A. Courchêne, D.
Forgues, J. L. Viens. Paul Despins, F.:
Girard et Adélard Giroux voudront |
bien ne pas se formaliser d'un oubli!
regrettable mais bien involontaire qui
s'est glissé dans la dernière corres- |
pondance locale faisant suite aux!
échos du bazar, mais. n'est-ce pas|
une compensation de se rappeler à}
l'occasion, que “les derniers seront les |
premiers” et vice-versa. —Corr.
Emilienne Villeneuve.
. LAMOUREUX
Au risque de répéter ce que beau-
ccup de correspondants vont écrire
cette semaine, disons que l'état des
chemins de campagne est déplorable
et c'est tout un problème que de se
transporter d’un endroit à l’autre. Ici,
la terre est découverte; 1à il y à en-
core cinq ou six pieds de neige a-
moncelée par le vent. En dépit de
tous ces obstacles, nos braves parois-
= ont bien suivi les offices de la
AMICALE
L'AMXCALE SAINTE ANNE DE
FALHER convoque fous ses membres
pour le mercredi après Pâques soit le
24 avril à deux heures. |
Bienvenue à tous les chers anciens
et anciennes de l’école Sainte Anne!
semaine sainte. Le Jeudi-Saint, nom-
breuses communions: le jour de Pà-
ques également. Et dans cette grande
solennité, comme les voix des chan-
tres faisaient retentir gaiement l'Al-
notre église ornée de ses parures de
fête et toute illuminée!
Vers la fin de la semaine, c’est-à-
k
dire les 26, 27 et 28 avril, nous aurons
| AVANT-GARDE DE L'ACEF.A |ladoration des Quarante Heures en
DE FALHER. union avec les fêtes de la clôture du
Jubilé à Lourdes, selon 1a direction de
notre Archevêque. Eh puis, notre pa-
2:00 L'A.C.F.A. : Sa nécessité, ses résultats. de
Les membres du Cercle St-Jean-
Baptiste se réunisent en Avant-
Garde le jeudi, 4 avril. Ils ont le plai-
sir de recevoir la Directrice du Cercle
Sainte Anne dont c'est la fête patro-
nale, Tous les membres du Cercle
Guy de Fontgalland y sont présents
ainsi qu'une déléguée du Cercle Ste
Croix.
Après la prière M. le Président sou-
haïte 1 bienvenue et offre des voeux
de fête à l'héroïne du jour. É
“Clochers de France” est entonné
avec l'entrain accoutumé aux Avant-
Gardistes de ce Cercle. “Le salut au
drapeau” précède la lecture des mi-
nutes. Une poésie de Blanche Lamon-
tagne: “La voix des Champs” est ré-
citée par Mles Bernadette Morin,
Antoinette Moulun, Jeanne Constan-
tin et Adrienne Vernart. . .
Plusieurs membres présentent des
“Savez-vous que.” et des ‘pensées
Naissances: Marie Marguerite Alice profondes” de nature à faire réflé-
Giroux, enfant de Olive Giroux et de Se et à A de mere Mile
Eva Roy. L'enfant née le ler avril, a! Blanche Aubin c “ES es solos du
été bantisée le 14 avril. Parrain et | ‘Credo du pêcheu M. Armand La-
vergne, le vaillant défenseur de nos
DE no FOSSES AReS droits dont la mort est récente à
LS Ottawa, est lu par Mile Yvette Marti-
Marie Anne Cécile Pariseau, en-|neau. Soeur Directrice veut bien ex-
fant de Joseph Pariseau et de Béatri- |pliquer le ‘pourquoi du deuil national
. © Nadeau. L'enfant née le 2 avril, dont cette mort est cause, Mile Ju-
a été” baptisée ‘le’ 14 ‘avril. Pärrain:|lette Hachez donne lecture du der-
. Paul-Henri Côté: marraine: Yvette nier numéro du “Petit Jour” lequel
AR ire . {fait connaître les origines du. jourhal
Adèle Boulet, sec...
-let”ses différentes étapes. Soeur’: Di-
léluia et les hymnes pascales :
É est sous le patronnage de N.-D.
de Lourdes, par conséquent nous a-
vons une raison spéciale de bien sui-
vre ces exercices. Le R. P. Fortier, SJ.
sera le prédicateur aux différents of-
fices pendant ce triduum.
M. Eugène Fontaine a déménagé la
semaine dernière et nous a quitté dé-
finitivement pour s'établir à Chau-
vin. M. Alcide Guertin va maintenant
occuper 18 maison laissée vacante par
le départ de M. Fontaine. °
M. Emilien Paradis s'est coupé as-
sez grièvement la main en fendant du
bois. Le médecin à du faire plusieurs
points de suture pour fermer Ja plaie.
M. Oliva Lamoureux a eu une at-
taque de paralysie ces jours @erniers.
Son état est stationnaire et:il doit
garder le lit. Mme Henri Boisjoli est
de retour de son
où elle avait été
géline. —Corr.
a __——
rectrice lit et commente la causerie
radiofusée par M. J.-B. Boulanger sur
“l'alcoolisme”, Tous ceux qui n'ont
pas de radio peuvent en prendre con-
naissance en lisant le “Petit Jour”,
Un vote de félicitations ‘sera adressé
là notre jeune journaliste, La briève-
té des heures nous oblige à remettre:
une partie du programme, _
-'Bien apprétiés sont les discours: de
nos invités. L'ajournement et l'hym-
voyäge à Donnelly
ne national mettent fin:à la réunion. .
visiter sa fille An- |
PROGRAMME DU CONCOURS
REGIONAL DE L’ACFX
qui aura lieu à FALHER
les 2, 3 et 4 juillet, 1935.
2 juillet... MATINEE
8:00 Messe basse célébrée par Son Excellence Mgr Guy, O.M.I.
Cantiques appropriés à la circonstance.
Sermon: “l'Eglise et les questions de races et de langue—
le vrai patriotisme.” Prédicateur: le T. R. P. U. Langlois,
O.M.I.,, d’Edmonton.
10:00 Inscription des délégués; adresse de bienvenue par le Dr
W. Desrosiers, président du Congrès. Formation des dif-
férents comités.
12:00 DINER.
* APRES-MIDI
2:00 “Histoire régionale appropriée au besoïn de la circonstance”,
R. P. D.-A. Gobeil, O.M.I, Falher. à
3:00 “L’ECOLE” — enseignement du catéchisme et du français
dans nos écoles; moyens à prendre pour améliorer notre
Situation. R. P. J. Fortier, S.J., Edmonton.
Discussion. :
6:00 SOUPER. | |
8:00 Soirée récréative par les avant-gardistes de la région.
3 juillet... MATINEE
9:00 “La colonisation par rapport à notre survivance.”’ M. J.-E:
Laforce, Montréal. ue.
(Un film intéressant sera montré durant cette conférence.)
10:00 “L’Agriculture en fonction de notre survivance”
| M. J.-H. Tremblay, BS.A.,
ler Vice-président général de l’'A.C.FA., Edmonton.
12:00 DINER. ù Hd
. APRES-MIDI
: Dr L.-O. Beauchemin, président-gén., Calgary.
| Léo Belhumeur, secrétaire-gén., Edmonton.
3:00 “Comment tenir une assemblée de cercle pour la rendre
intéressante.” M. Edouard Cimon, Donnelly.
4:00 “La Bonne Presse sous toutes sès formes.”
nn RP. Gérard Forcade, O.M.I, Edmonton.
5:00 Discussion. : Nes ah FD LS
6:00 SOUPER. 4 Ù :
8:00 “L'Eglise et la question sociale”,
R. P. J.-L. Binet, O.M.I, D.D., Peace-River.
mèdes à y apporter.” Dr W. Desrosiers, McLennan.
4 juillet... MATINEE |
8:00 “Organisations de la jeunesse et des oeuvres post-scolaires”.
R. P. Routhier, O.M.I., Edmonton.
9:30 Débat par les Avant-Gardistes de la région.
12:00 DINER. É
2:00 Président, M. Edouard Cimon.
Rapports des comités de résolutions et autres. Discussion.
libre. ;
4:30 Formation du Comité régional.
5:00 Salut du Très Saint Sacrement.
6:00 BANQUET. Discours des invités.
8:00 Séance de clôture.
A.M.D.G.
|
|
|
-comme.la crise nous oblige de le faire.
AD PAR -4 OC € +R QD {MERE GUERRE SN * GED EC
Tribune libre.
Rte)
an es rence Â
( BONNYVILLE
Monsieur le Rédacteur,
Je veux vous féliciter pour vos ma-
gnifiques articles sur nos questions
religieuses et nationales; ça fait du
bien de les lire. Et je voudrais vous
demander votre précieuse collabora-
tion afin d'obtenir les allocations fa-
miliales, ainsi que de l’aide mater-
nelle. N'est-ce pas qu'il est bien temps
que nous les demandions ces alloca-
tions, quand tout le monde discute
le crédit social, le secours direct, etc.
Nous ne pouvons pas approuver ce
nouveau. système, puisque nos en-
fants sont ignorés. N'est-ce pas à
nous, pères et mères de familles nom-
breuses, qui avons le plus à souffrir
de cette crise, quand nous voyons nos
petits, manquer du nécessaire. Et
n'est-ce pas nous qui sommes les plus
gros consommateurs dans les. temps
normaux, Alors si nous avions les al-
DONNELLY
AVANT-GARDE BELHIUMEUR
Assemblée du 5 avril
C'est un grand jour pour les A.-
Gardistes aujourd'hui! L'assemblée
générale à laquelle assistent, M. le
Curé, M. E. Cimon, président du cer-
cle Iccal de l'A.C.F.A. et Rév. Mère
Provinciale a lieu dans la salle pa-
roissiale.
Après l'ouverture d'usage, lecture
des minutes et de la correspondance
et la bienvenue aux distingués visi-
teurs, M. le président général donne
son mot d'ordre: “Comment servir.”
A côté du devoir. générai il en est
un qui s'applique en particulier à tout
Canadien. français. Voici: servir sa
race c’est d’abord l’enrichir de sa
propre personnalité car chacun a sa
part. D'où il suit qu'il faut développer
en nous, deux qualités qui nous vien-
nent de deux facteurs de notre race:
la foi catholique et la culture fran-
çaise. Servir sa race c’est enfin faire
rayonner son esprit dans les domai-
nes établis de l'activité humaine,
dans la vie sociale, la vie familiale,
la vie politique, la vie religieuse.
Uri intéressant dialogue sur l’année.
| liturgique nous est donné par quel- :
ques membres du Cercle Taché..Nous
Tepassons, l'une après l'autre, les cinq |
locations familiales, ici dans le Cana-| Lérodes ecclésiastiques. -
de, nos enfents seraient mieux ins-
truits, nourris, logés, habillés, et nous
M. le Président du Cercie local nous
parla du Congrès Régional qui aura .
pourrions les faire soigner. quand :ils| lieu aù commencerent dé juillet,
sont malades. Tel est l'eau du moulin
qui retourne à Ja rivière. Les maisons
d'éducation, le médecin, le boulan-
ger, le boucher, le cordonnier, le-rnar-
Chand. etc., tout le monde en profi-|
nous invite à faire de la propagande :
en faveur du dit congrès, afin que le
plus grand nombre possible y assiste,
car le succès est assuré en autant que
les ‘citoyens se prèteront.
Les benjamins de l'école ont, com-
teraient et nous n'élèverions pas une|me toujours, leur petit numéro. très .
génération d'ignorants et d'affaiblis,
Il me semble que nos journaux reli:
‘{gieux et nationaux devraient deman-
der et insister auprès de nos gou-
vernants, afin que nous ayions. jus-
tice, cer après tout c'est nous qui ren-
dons le plus de service à l'état. 1
vaut mieux que l'on aide à nos pau-
vres pères.et mères, qui ont.une fa-
mille nombreuse, que de dépenser tant
d'argent, comme on en dépense encore
pour l’émigration et pour'l ‘crédit
Social qui est un véritable danger de
donner de l'argent à ceux qui sont
capables d'en gagner. Quand on laisse
les enfants sur le seul soutien du pau-
vre père et de la pauvre mère, qui ne
peuvent plus travailler. Je pourrais
vous citer des cas misérables, et qui
vous feraient verser des larmes. C'est
une question de vie où de mort pour
la famiïle nombreuse. Cette crise a-
gravée de crédit social. Alors j'espère
que tous nos journaux catholiques
vont se réunirent ensemble pour pro-
tester contre ces idées -communistes,
et presser les gouvernements provin-
ciaux et fédéraux. afin qu'ils aident
aux familles nombreuses et qu'ils ac-
cordent l’aide maternelle qui est né-
cessaire, afin que nos mères cana-
diennes continuent à ‘faire leur de-
voir et plus tard ne pas enseigner à
leurs enfants la révolte contre notre
système social, car il ne faut pas ou-
blier que la pauvreté est bien mau-
Re emerermemmns | VAiSE Conseillère et qui pourra blâmer
DONATEURS POUR LE CONCOURS
9:30 “Situation économique actuelle: ses causes, ses effets, re-
DE FRANCAIS DE 1935.)
Nous publions, cette semaine, une première liste des dona-
teurs pour le Concours de Français de 1935. Nous les remercions
très sincèrement et nous espérons qu’ils auront beaucoup d'imi-
tateurs. .
Nous faisons donc appel à la générosité de toutes les per-
sonnes qui s'intéressent à la diffusion du français et leur de-
mandons de souscrire à cette oeuvre si importante. Même les
plus petits montants seront acceptés avec reconnaissance, “les
petits ruisseaux font les grandes rivières.” Au nom des petits
jfranco-albertains, nous disons d'avance, “Merci!”
Léo Belhumeur,
Secrétaire général.
St-Maïtin, Vegreville
St-Emile, Legal
RSS LES CEE CE CECEEEREEEEEERRERRENN SNS TENnE
SELLE LEE EECEEEPECENEENNRR TONNERRE
LEE EE EEE EEE EPETNNENRRNPNNNANENNN
DLL LEE ELLE LEE ETC EEECENREESSRRN RER
D.
D
D.
D.
D
D
D
RL ES CLE CEE CE CE TEEN
RR. SS. Assomption, St-Paul
SELLE CEE E CEE PE CETTE ERNENENENNRRENERS
COCEPETE EEE Vorone
M. Joseph Normandeau, Lamoureux
M. Arthur Lamoureux, Lamoureux
D. S. Springfield, Legal
D. S. White Land, Guy
D. S. St-Cyr, St-Paul
RASE LE ELE EEE
DRE LE EL EEE CEE PE PENENNSRNRRNTRNNNNRNE
LL EEE CET EPEENNENSRNSERRRN
DELLE LEE EEE EEE UNE
LALALEL EEE ERENNNEENEENRNNNITENN
VEGREVILLE
VEGREVILLE
Avant-Garde St-Martin. Dimenche, le 14 avril, l'Association
Canadienne Française a eu une as-
Le 31 mars dernier les avant-gar-
distes de St-Martin cél ébraient le f6- semblée qui à été très bien atten-
due. Le Cercle a eu l'honneur d’avoir
te de la R. Mère Supérieure du cou- un nouveau membre dans la personne
vent de Vegreville. Les petits acteurs de M. Belliveau qui auparavant de-
et actrices firent preuve de beau- | ‘
coup de savoir-faire: car, pièces |réuratt =: Morivie,
chants, récitations, etc. furent rendus! Si les chemins sont en bons états.
d'une façon tout-à-fait charmante. Notre Cercle se propose de donner un
neue des penbre LE pe- | concert à l'école Dubuc le 24 de ce
e 2Ssociation ont aussi mon eurs : ë À
aptitudes en affaires, en vendant des mois et en même temps faire le ti
billets pour la rafle d'une boîte de
chocolats.
Le profit de cette. initiative, nous
l'envoyons à notre.bon papa LeMoyne:.
piastres en or. : :
La tempête de neige que nous a-
vons eu samedi à tant amoncelé de
pour aider à l'explosion de sa bour-
se, C'est toujours avec un grand in-
térêt que nous lisons.les colonnes de
notre chère petite “Survivance”, et
nous lui, souhaitons: bonne fête et
longue vie à l’occasion de son premier
anniversaire et je suggère que le jour
de cette belle fête, :chaque Avant-
Garde mange un beau gâteau. sur-
monté d'une chandelle: sans. oublier
toutefois la recommandation de dire
en commun une. prière fervente: pour
obtenir les. bénédictions. du ciel sur.
l'oeuvre et les ouvriers... Ë
us,
:-. ….Xvette:St-Hilaire, sec.
neige sur le chemin de l'hôpital Gé-|
nérale que les docteurs sont obligés
de laisser leurs automobiles près de
l'école séparée et faire le reste du
trajet à pied. Br sé | S
Les enfants de l'école séparée ont
a peu près fini les examens pour le
second terme de l'année, Les ins-
titutrices aussi bien que les élèves au-
ront la chance de prendre quelques
jours de repos bien mérité,
: Cor...
des billets vendus pour le cinq
$
les pauvres parents de viser à la fa-
mille économique, quand ils n’ont pas
de quoi manger et s'habiller que pour
deux? On craint les bouches inuti-
les. Je parle en connaissance de cause,
quand je demande de l'aide pour la
fämille nombreuse, puisque j'ai moi-
même 9 enfants, de 1 an à 16 ans et
je sais ce qu’il en coûte pour loger,
vêtir et nourrir une pareille nichée.
IE serait nécessaire que l'on distri-
bue et-propage le bulletin du R. P.
Lebel, SJ, sur les allocations fa-
miliales qui a été écrit en 1927. Ah!
si tous les Canadiens-Français li-
saient ce bulletin, personne ne refu-
serait ensuite d'aider cette oeuvre qui
devrait être une des premières, de
toute la société bien organisée.
Espérant Monsieur que ma lettre re-
cevra votre bienveillante attention, je
me souscris votre très obligée,
Mme Eug. Lord.
intéressant: aujourd'hui, lecture des
"Choux ‘à la Crème” est faite par
quelques membres du cercle La .Vé-
rendrye. :
j ‘Les membres du Cercle Langevin :
nous.'font connaître d'une manière‘
assez. précise, ce. que notre. grand -na..
vigateur canadien-français, le capi-
taine “Bernier, a fait, et jusqn'A quél
{point.on paralyse ce marin dans l'at-…
teinte de son but, comment it par-
vint à son idéal pour lequel il luttä&
jusqu'au bout. --. De UE sue
‘Après un chant: “Ils ne l'auront
jamais”, et une déclamation “Fierté
Îde la langue française” dans lesqiels
morceaux les avant-gardistes font. .
passer toute leur âme de jeunes ca-
nädiens-français, M..le Curé et M. E.'
Cimon, tour à tour, félicitent et don-
nent de chaleureux encouragements
aux membres. :
Tous se quittent après la prière et
le chant national “O Canada”, maïs
avec le désir de se réunir bientôt.
L'Avant-Garde Belhumeur offre ses
plus chaleureuses félicitations aux é-
lèves de l'école St-Aubin de Chauvin,
qui ont, tout récemment, fondé les
Cercles Alonie de Lestres et Long
Sault de l’Avant-Garde, ainsi qu'à
leurs dévouées Directrices, pionniè-
res de njtre Avant-Garde Belhu-
meur.
Adèle Boulet, sec.
BONNY VILLE
AVANT-GARDE BONNYVILLE
Cercle Notre-Dame des Victoires.
Le sujet de notre dernière assem-
blée devait être une lecon d'histoire
“sainte, donné par un avant-gardiste.
; Il avait été décidé que cette leçon se-
rait donnée par deux élèves de cha-
que grade. Mlles Berthe Sabourin et
Thérèse Lacombe étaient choisies
pour le Grade V et Milles Gisèle De-
mers et Adrienne Boisvert pour le
iGrade IV. Tous les avant-gardistes
étaient très intéressés à écouter ces
petites institutrices improvisées. Mais
on se réjouissait de les entendre ques-
tionner leurs élèves. Elles réussirent
si bien qu'à certains moments on ou-
blia qui elles étaient pour leur répon-
dre “oui ma soeur”, surtout pendant
la leçon de Mile Thérèse Lacombe
“Sortie de l'Egypte” laquelle nous
captiva. :
Il ne nous restait plus que le temps
de choisir le sujet de notre prochain
travail. Une joute en Géographie fut
le sujet choisi.
Le chant “O Canada” termina
l'heure de l'Avant-Garde.
VINS de qualité pour nos “SOZREES”
Néanmoins à
prix populaires !
Les vins HERMIT PORT et HERMIT
SHERRY sont assez bons pour la meilleure
“soirée”, mais dont le coût est assez bas
pour permettre son usage quotidien dans
la famille... ce sont des produits de plus
grand vignoble du Canada et ils sont FOR-
TIFIES À L'EAU-DE-VIE PURE afin
d’en réhausser la richesse de corps et de
bouquet... Tout le monde aime ces vins
et comme ils sont peu coûteux, le nombre
des usagers croît d’un jour à l’autre !
BOUTEILLE de 26
BOUTEILLE de 40.02... $1.00.
à Cette annonce n'est: pas. insérée-par
"de l'Alberta, ni par le gouverné
Je Bureau de Contrôle des liqueurs
ent de la province de l'Alberta: … ….
24 AVRIL, 1935
D
BONNYVILLE | SAINTE-LINA
La soirée de dimanche fut au-delà |
de nos espérances, tant que nous y à-;
vons trouvé de nouveaux et de per- |
fections. Un bien cordial merci à qui favait lieu chez le vice-président, Lio-
Cercle Coulombe de l’'ACJC
L'assemblée mensuelle du 11 avril
de droit, et félicitations à tous. Le incl Mageau. Un bon nombre étaient
résultat rapporta 856.00. | présents. Après la prière, la lecture
Les exercices de la Semaine Sainte ‘du rapport par le secrétaire fut ap-
furent très suivis et très édifiants, prouvée sur motion de Lionel Ma-
avec le concours du bon Père Silles, geau et Arthur Mageau. M. le curé
O.F.M. La messe de Pâques aussi jo- ‘invité ensuite à donner le mot d'or-
lie que difficile, fut rendue avec beau- dre du mois, entretient les membres
Coup de crédit par la chorale locale. : sur la nécessité d'une préparation sé-
C’est dans des occasions pareilles que | rieuse à la vie active, et que cétte
l'on peut apprécier le grand dévoue- | préparation devait se faire pendant la
ment de chacun des chantres ainsi i jeunesse. Divers problèmes intéres-
que de la musicienne, Mile I. Dé-
chène et le maitre chantre, M. Casi-
mir Chatel.
isants et jeux furent ensuite discuü-
tés.
DONNELLY FALHER
| AVANT-GARDE DE L'ACFA
A leur dernière réunion générale.
les Avant-Gardistes de Falher étaient
honorés de la présence du R. Père
Debout, petits avant-gardistes. de-|Lajoie. président honoraire, du R. P.
bout! Gobeil, aumonier, de M. l'abhé Bou-
vet, nouvel apôtre du vicariat de
l'heure de l'Avant-Garde! Les livres, | Grouard: un certain nombre de pa-
cahiers et crayons sont mis en pla- |'ents encouragèrent de leur présence
: la jeunesse étudiante.
ce de repos et on procède à l'ouver-;
: |
AVANT-GARDE BELHUMEUR Î
Cercic Taché.
c'est l'heure patriotique. c'est |
Mile la Présidente fait suivre Ja
{prière d'un mot de bienvenue et de-
mande ensuite le chant de l'Avant-
: _{Garde. Fièrement tous les membres
Les minutes lues, MM. Paul-Henri! saluent le drapeau Carillon Sacré-
ture de l'assemblée en suivant l'or-
dre proposé par les constitutions.
LA SURVIVANCE
LAFOND
Cercle Laflèche.
L'assemblée commença nar le chant
sur la Survivance cs Jeunes, une his.
toire. intitulée, “Légende du St-Lau-
rent”,
te Ja Ilecture
imeilleure fut
iBrault, la voici:
Les 10 frères de Joseph retournent
chez leur vieux père. Quand les dix
frères arrivérent. ils ouvrirent tous
les sacs, Mais qu'elle fut leur surprise
des combositions, la
celle de
dix frères furent jaloux de leur petit
jCôté et Lucien Maisonneuve propo- Coeur avant la lecture des minutes |
lesquelles sont adoptées sur demande |
de Mlle Yvette Viens et de M. An-
toine Bugeaud. Assez volumineux est
le courrier reçu depuis la dernière as-
‘sent leur adoption.
Notre Soeur Directrice nous inté-
resse par l'explication de l'évangile
semblée. Une lettre venue d'Ottawa | Prochaines
frère. parce qu'il était le plus jeune
et son père l'aimait beaucoup.
Nous avons ensuite eu, des exerci-
ces de grammaire sur les pronoms
personnels. Mile la présidente a lu un
autre morceau sur lequel seront Îles
compositions. L’assem-
poétertninanatnemstlninisaneetesininlg
“Vive la Canadienne.” nous avons eu!
Nous avons eu une dictée, et ensui. |
Gertrude ;
quand ils trouvèrent une coupe d'ar !
igent, dans le sac du plus jeune. Les
PAGE 5
ANG NE
MENT PAS
PIECE EN 1 ACTE
CHAUVIN
AVANT-GARDE DE CHAUVIN
(
4
Cercle Alonie De Lestres,
Maintenant que nous sommes AL:
lGardisies, “Envovons de l'avant”, les |
| jounces, afin de reprendre le temp per- |
du. Aussi, la semaine fut trés fruc_:
Lucuse uu point de vue religieuse et
patriotique. D'abord. notre concours
ide catéchigmc fut très bien réussi, et.
‘que dire des bons points pour le lan-
gage? C'est si beau que Socur Direc_
trice se croit de nouveau à . Donne.
1y. Mais oui, chers avant-gardistes
du Nord, votre ancienne maitresse
ne vous oubliera pas de sitôt. Nous;
ne sommes pas jaloux, car, nous sa-|
vons qu'elle aime beaucoup les en-
par Emma MORRIER
Ceite pièce, ani vient de
remporter la ‘victoire sur
onze concurrents de lan-
gue anglaise au festival de
Calgary, sera interprété par
les mêmes artistes au fes-
tival national à Ottawa.
Les personnes qui dési-
rent se procurer un exem-
plaire de cet ouvrage fe-
ront bien de se hâter car
|
Paul Mahé, président, présenta en-
Afin de chasser le carême avec suite le conférencier, M. H. Surette,
du dimanche des Rameaux. Le cé-
rémonial suivi en ce beau jour nous
apprend aux Avant-Gardistes que
leur requête contre le communisme a
plus d'entrain, une partie de sucre
instituteur et principal à l'école du
est expliqué dans le détail, de sorte [été favorablement entendue. La jeu-
blée se termina par le chant “O Ca-
nada.”
Les meilleures compositions de Ja
fants de Chauvin. Cependant, bon
gré mal gré, il faut faire comme les
jeunes de Falher et de Donnelly. Je
vous assure que ce sont de bons coups
de fouets, Rien de mieux pour faire
marcher, puisque déjà, nous sommes
devenus une ‘race, fière de nos an_
l'édition est très limitée.
En vente au—
fut organiser en même temps qu’un , Village. ’
diner d'emis, sur les bords du Moose Dans une causerie fort intéressante
Lake. Le chalet de M. J. Nap. Vallée M Surette nous entretint sur sa
devenait la cabane à sucre, et Mel e militaire en Sibérie pén-
vingtaine d'amis faisaient retentir les dant la grande guerre. Le trajet, l’as-
bois de joyeux rires, qui rappellent | pect du pays et une foule d’anecdo-
bien lés scènes de Québec, à peu prés tes intéressèrent vivement les mem-
à ces temps-ci. bres.
Le semaine dernière, le 18, notre| Comme conclusion il indiquait que
population était mise en émoi par|notre pays était encore le plus beau.
l'affreuse nouvelle qu'un meurtre a- ‘Fait particulier, disait-il, le français
vait été commis à quelque 20 milles l'était parlé à l'égal du russe là-bas et
au nord-est de Bonnyville, dans le
district du Rat Lake. Deux ukrai-
niens se livrèrent à un. combat fatal,
avec le résultat que l'un, Mike Ma-
honey, succomba le lendemain à une
fracture du crâne, l'autre, Fred Za-
chorchuk, séra traduit devant les tri-
bunaux aussitôt que son état de $an-
té le ‘permettra. Encore if excès de’
boisson aggravé par des rancunes
personnelles.
deux langues. Marcel Mahé fut appelé
à remercier le conférencier, En des
termes choisis il s'acquitta de sa char-
ge et proposa un vote de remercie-
ments.
Zn
La séance fut ajournée sur propo-
sition de Arthur Bellerive, secondé
par Roger Lafleur.
Joseph Mrhé, sec.
La famille de M. Arthur Verrier
nous quittera bientôt pour Edmon-
ton, où ils établiront leur résidence.
Ils étaient ici depuis une quinzaine
d'années.
. DEWBERRY
nesse de Falher recevait dernièrement |S®maine furent celles de: Gertrude
la monnaie était imprimée dans ces]
que nous devrons assister à l'office
[au dimanche avec une religieuse at-
tention.
|
d'un ami sincère, une lettre conte-
nant une somme assez considérable
pour ouvrir une souscription en fa-
veur de la croix Jacques Cartier. Des
remerciements vous sont adressés,
cher Monsieur pour votre beau geste
patriotique. Dès que l'Avant-Garde
aura l'approbation de l'Exécutif du
Cercle local, cette souscription sera
ouverte à toute la population de Fal-
her. Parmi les autres lettres mention-
nons celles de MM. les abbés Gagnon.
Normandeau et Legault. Des remer-
ciements seront adressés à Mgr Joseph
Guy pour le beau témoignage à l’A.-
Garde dans sa dernière lettre cireu-
laire. L'institut d'Ottawa recevra aus-
S sa part de mercis pour les livres
envoyés pour la bibliothèque. La pré-
paration au Congrès régional et la
liste des livres demandés par le R.
Père Fortier, sont l'objet de spéciale
attention de la part des jeunes.
Passons au programme: Deux dis-
cours présentés par Mlle Madeleine
Lauzon et Mile Marcelle Bugeaud, du
Ceci fait, Mle Yvonne .Tanguay
vous déclame: “L'âme: des aïeux”. R£-
citation parue sur la Survivance, tout
récemment. Suit la lecture de plu-
sieurs compositions, “Debout, sau-
Le la patrie” par Mille V. Gagné;
|“Une bonne action” par Mile Yvette
Houde et M. Marcel Garant; “Le
grand père et le petit fils” par Be-
noit Nadeau.
M. Lucien Maisonneuve donne une
leçon d'histoire sur l'oeuvre des mis-
sionnaires au début de Ja colonie. Fé-
licitations à notre petit compagnon
qui a su si bien nous intéresser. Pour
terminer cette gentille causerie,. nous
chantons en choeur: “La dernière
lettre de René Goupil”.
Brault, Joseph Fouquette et Julianna
Journault.
Voici celle de Gertrude:
Le Froid de l’Hiver
Ecoutez vous là bas le vent. Ah!
c'est le vent de l'est qui vient nous
payer une visite. Mais je crois que
personne ne l'aime, “Il brûle et pi-
que trop’, dit les enfants. Puis il vient
nous ennuyer dans ces tristes jours.
Mais la maman dans son fauteuil
le regardant tourbillonné contre les
vitres de sa petite chambre, dit
Chers enfants, qui viendra bientôt?
ce ne sera pas le gai soleil ni la pluie
douce, mais le vent et la neige froide
du nord. Ah! que d'ennui! toujours
tranquille dans Ja petite maisonnette,
toujours pareil, rien ne change. Il
remplit les chemins de bancs de nei.
ge. Pas de chemins pour aller voir
nos pauvres petits amis qui restent
dans la profondeur de la forêt. ‘Mais
tantôt il se calmera”, dit papa. Ah!
que de jours heureux quand ce dur
froid aura passé dans la campagne.
Voici celle de Julianna:
L'heure si vivement attendue est
déjà écoulée. Trop vite, hélas, au dire
de tous et de chacun. Mais en vrais
Cercle Sacré-Coeur. Voici la liste des
saynètes de la soirée: “Coeur d'en-
fant” par le Cercle Sainte Anne:
“Historique des peuplades canadien-
Le froid de l'hiver.
Dès l'automne arrivé, les vents gla-
ciales commencent à souffler entre
cêtres”. Aussi, malgré notre jeunesse,
nous ne sommes âgés que de deux se_
maines, je puis dire que notre Cercle
ne chôme pas. Notre réunion de ven_
dredi dernier, fut des plus intéres-
santes. Mlle Yvonne Paré et M. Hen-
ri Corriveau furent les conférenciers
du jour. La première nous entretint
assez jonguement et avec brio des
voyages de Jacques Cartier. Le se-_
cond nous reporta tous vers l'an 1615,
lors de l'arrivée des PP. Recollets au
Canada. Ces camarades méritent une
mention honorable pour le bon tra
vail qu'ils nous ont servi. Si vous les
aviez vus sacrifier leurs moments de
loisir toute la semaine afin de nous
intéresser à l'heure de l’Avant.Gar-
de! En voilà un exemple pour nous.
Oui, quand on veut, on peut.
| Bureau de “La Survivance”
Les prix
25c l'unité
Alberta Seed House
10127.98e rue, Edmonton, Altz
Nous avons toujours en main
des graines de légumes, plantes
décoratives, foins, trèfles, ete—
Poussins et accessaires pour
leur élevage. Abeilles, ruches et
accessoires.
Suit le compte-rendu des points de
bon langage. Ah! ça c'est amusant.
Mais, pauvres filles, nous sommes
battues par le CAMP DOLLARD. Sa.
chez, messieurs les garçons, que la
victoire ne sera pas toujours. vôtre.
La semaine prochaine, il nous faut
Ja palme à tout prix. Vite, les belles,
donnons.nous Ja main, afin de bat-
tre les “forts”. M. Lucien Paré a à
son crédit 88 points. Félicitations à
notre cher camarade, qui a dû s'en
donner pour atteindre ce chiffre.
du marché
Prix à Edmonton.
No 1 Nord es 63
No 2 Nord ,
No 3 Nord …
No 4 Nord …
No 5 Nord …
No 6 Nord
Mlle la Secrétaire nous donne kec-
ture d'un article des plus gentils à
Le 5 mai prochain, aura lieu à la
salle Binette, un banquet sous les
auspices de l'association libérale de
LU y a huit jours, la fille de Mme
Garnier a été opérée à Rochester avec
succès. Nous lui souhaitons une
Avant-Gardistes nous obéissons à la
cloche qui nous invite à clôre notre
réunion hebdomadaire. MM. Philippe
Tanguay et Paul Lemay proposent
l'ajournement. La prière est récitée |
l'hymne nationale O Canada est;
nes” par le Cercle Saint Antoine; “Le
drapeau’ par le Cercle St-Jean-Bap-
tiste. Notez, amis lecteurs que cette
dernière causerie est l'oeuvre d’une
jeune Avant-Gardiste, Mlle Fernan-
de Boris. Félicitations pour ce pre-
les maisons. Un frimas se fait parai_
tre sur les arbres. Une petite glace
vient se placer sur les eaux et sur
les vitres. Au mois de novembre, des
lvents plus forts tourbillonnent et ba-
layent les chemins. La poussière mon- tre premier Congrès d'Avant-Garde.
te dans l'air et fait paraître des nua_! De tout coeur nous avons accepté
yer tout le crédit à nos dévouées Re-
l'adresse de l'Avant-Garde de l'Ecole Fourrage
séparée. De fait, une digne mère de
famille, se faisant l'interprète des au- :
tres mamans de Chauvin, pousse la | Avoine—
fierté maternelle jusqu'à nous félici.
ter de notre savoir-faire, lors de no- No 2 CW 30%
No 3 CW .
Fourrage
Bonnyville. Les billets sont en vente
prompte guérison et un prochain re-
chez M. J° O. Binette. —Corr. ‘
tour à Dewberry.
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PAR CABLES :
UNE VALEUR GENERAL MOTORS
Ë VENTILATION S ANS
fe Fe :
COURANTS D'AIR
chanté.
Victoria Gagné, sec.
, É ges gris. Une neige tombe mais ne | le compliment, heureux d'en renvo-
es travail qui inaugure un fructu- |reste pas. L'hiver arrivé, de gros flo-;
eux avenir en composition pour no-|cons blancs tombent et couvrent Ja
Itre écolière. Une leçon sur “l'air” est |terre d'une fine couverture. Les en-
donnée par le Cercle Sainte Croix. |fants qui se rendent à l'école sem_
Le Seul Auto de sa Classe à Vous Donner
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maintenant soudée en une seule unité d'acier. Considérez tous
les autos sous le rapport de la qualité et vous choisirez un
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parable combinaison de la Carrosserie par Fisher—Genoux
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St-Albert Garage, St-Albert, Alta.
Au Cercle Notre-Dame du S.-Coeur
de présenter une déclamation inti-
tulée “Doctoresse”. “Le Baptème des
|Guy de Fontgalland.
| Tout en étant trés bref dans son
discours, vu l'heure avancée, notre
bon Père Aumonier ne manque pas
de donner de salutaires avis. Les A.-
|Gardistes lui en sont reconnaissants.
}
ee demandent l'ajournement puis
on termine par “O Canada”.
TOUR DE VOITURE
Le tour de voiture à Donnelly pour
les Avant-Gardistes de F'alher est
une chose du passé.
Des mercis sincères vont aux gé-
inéreux conducteurs,
|
|
Viens qui n'ont pas craint de sacri-
sir aux Avant-Gardistes.
| DONNELLY
AVANT-GARDE BELHUMEUR
Cercle Langevin
Ho la! Quelle surprise nous réserve
aujourd’hui notre heure patriotique.
Nous allons vous dérouler en simples
mots notre programme. La prière,
comme toujours, ouvre notre assem-
blée. Le salut au drapeau et le can-
tique ‘Nous voulons Dieu,” ne cèdent
pas leur place. Les minutes et le
compte rendu du comité de vigilance
suivent. L’évangile est ensuite lu et
expliqué. Mais quand on annonce M.
Bernard Boulet pour un discours, tous
sont avides de l'entendre. Avec sa
grâce habituelle et son vocabulaire
choisi, M. le Président Général nous
donne sa conférence sur “L'école et
la terre.” Il nous la donne sous forme
d'histoire pour mieux nous faire com-
prendre l'amour que nous devons à
notre sol natal. Le tout fait honneur
au titre du conférencier. Nous chan-
tons ensuite avec tout le patriotisme
dont nrus sommes capab'es, “Reviens
Dollard.”" Rev. Soeur Directrice nous
donne Ja lecture des oualités que
doivent posséder le secrétaire et le
trésorier de l'Association. Voici le ré-
sumé des qualités de la secrétaire. Il
doit posséder une instruction: suffi-
sante pour rediger les comptes ren-
dues, être ponctuel et on attend de
cet officier un grand esprit d'ordre
et un zèle constant au travail. Le tré.
sorier doit possèder trois qualités es_
sentielles: 1o le plus comvlet désin-
téressement. 20 le souci de l’exacti-
tude, 30 l'initiative. Après l'énoncé de
ces quelques détails clairs, nous fai-
sons un petit examen sur notre choix
le Coupé Maître
à 2 Places)
heureux. Viennent maintenant les
compositions de Miles M. Forcier, B.
Dandurand et S. Albert. Elles surent
nous intéresser, Voici celle de Mar_
guerite:“Tout ce qu'on dit, il faut le
penser, X1 n'y a rien qui nous en dis
pense, Mais on peut bien se dispenser
de dire tout ce qu'on pense.” Dans sa
brièveté, cette stance contient tout
un monde de leçons! M. Arthur Thi-
beault nous donna une leçon sur les
outils employés quotidiennement par
les ouvriers. Felicitations au profes-
seur en herbe! Il est temps de clore
l'assemblée, mais les avant-gardistes
semblent aimer tellement cette heure
qu'ils refusent de prononcer l'ajour_
hement avant d'avoir entendu un
quart d'heure d'Histoire de l'Eglise.
Le sujet traité est: Les hérésies. Mais
il faut terminer: alors l'on récite la
prière et l’on chante l'hymne natio
nal pour se séparer ensuite contents
et heureux.
… …….Câoite. HATIN
se PR ÉTAPE
sauf le fret et la licence.
|
oiseaux” est chanté par le Cercle semble plus
|
Îles
de ces officiers et nous les trouvons |
R._rare.
à er NE Re
blent se dire: “Voici l'hiver, voici le
froid”. Vers le mois de mai il vient
des doux temps, qui ne restent qu’une
ou deux semaines. Le froid revient et
ardent qu'auparavant
parce que nous avons eu quelques
jours de chaleur.
Au mois de mai la neige fond et
fait des petits ruisseaux dans les che-
mins et dans les champs. La fin de
mai amène les fleurs que les en-
fants aiment à ceuillir ct à regarder.
|
Mile Maria Morin et M. Albert Du- |
Voici celle de Joseph:
Le froid de l'hiver.
Ah! l'eau que j'avais donné aux
poules est gelé. Tous les jardins sont
sèches, même avant que nous puis-
sions ramasser les végétaux. “Ren-
dez-vous à l'école”, dit la mère. “Que
vents sont glaçants,” dit l’un.
“Certainement” dit l'autre. Celui-ci
MM. Ethier, | regarde sur le calendrier. “De la nei-
iBeaudoin, Maure. Bugeaud, Lemire,|ge annoncé par un prophète” dit-il.
Servant, Gagnon, ainsi que Mmeile lendemain, levés, une fine den- |
telle couvrit la terre. Les chiens sont
cachés dans leurs niches. Les poules
fier leur temps pour accorder ce plai- | jüchés, n'osent sortir du poulailler.
Quelle surprise rendu au soir au-
cune tache noire restait, tout c'était
évanouit durant la matinée. Quelques
jours sont chauds mais Ja neige qui
doit partir qu’au printemps est ar_
rivée. Que de froids glaçants vien_
nent piquer la figure des écoliers.
Nous allons avoir un hiver rigoureux.
Après quelques mois, les neiges com-
mencent à partir. Nous allons voir
de nouveau, l’heureux été.
ST-JOACHIM
Cercle Pierre Bceucher.
Que le temps passe vite! Me voici
encore en train de griffoner les faits
et gestes de notre dernière assemblée
qui a lieu malgré le surcroit de tra-
vail que nous impose l'approche des
examens.
Cette fois, après l'approbation du
rapport et notre chant canadien. c'est
M. l'inspecteur qui arrive. De mo-
yenne grandeur, bien aplomb sur ses
deux pieds, le voilà en face de nous!
Les lunettes noires, la moustache et
le “pinceau” de la même couleur, tout
lui donne un air imposant. Ce n'est
pas un inspecteur ordinaire … puis.
qu'il visite les classes sans exiger de
salaire … Mais le voilà qui perd sa
moustache ! en essayant de nous
‘“embêter”’ dans ses questions sur Ma-
rie Rollet.. Ah! ah! M. l'inspecteur,
nous vous reconnaissons, oui, oui,
lc'est bien Léo Bougie qui essaie de
faire la leçon!
Après les rires et les applaudisse-
ments que cause cette petite surpri-
se, le-bon père nous adresse la pa-
role. Le prétention qu'ont eu et ont
encore les filles est tout à fait juste.
Attendez, mesdemoiselles, à l'assem-
blée générale nous en donnerons un
fameux coup d'épaule? et vous serez
bien obligées de nous chanter “ils
Les propositions sont un peu com
me celles du cercle Madeleine de
Verchères, Puis, nous nous retirons en
recevant notre dernière série de de-
vinettes historiques. Apportez vos
{trois séries pour le 1 et 2 avril, le
plus tard.
‘‘ A chaqüe membre, heureux succès!
Mais que cè soit un Monsieur qui ga-
gne le 5001
Gérard Tougas, sec.
ligieuses de Sainte-Croix. Mlle Lii- Orge—
lanne Pagé propose qu’un vote de re-
|merciement soit porté à cette brave NO: 3" Cned mn 31
mére de famille, pour le geste ma- No 4 CW 28
gnifique qu'elle a fait. Toute l’assem- No 5 CW PA AR Lee
blée seconde la motion. Il est aussi ue CW 23
proposé par Mlle Yvonne Paré et!
secondé par M. Léonard Doucet, Seisle
qu'un vote de félicitations soit porté p
à M. Jacques Sauriol, rédacteur de NO: 2 EW intel 35%
“La Survivance”, pour les bons ar. No 3 CW 29%
ticles de fonds, qu'il nous sert si if 0 © 2 eee
béralement toutes les semaines. No- NO: 4 CW nn ni 2612
Ître Directrice ne cesse de les com-
!menter, et avec raison. Recevez donc, Bétaii—
lpar la voix de la Survivance l'hom-
HS és. Taures de Choix 4.00 à 5.50
a ie à . F Taures moyennes 2.00 à 4.00
! out marchait rondement, quan :
lun événement inattendu survint. en DÉRE0 E 09e 7.00
Donc, il a fallu abréger notre séan- Bouvillons moyens NURES 450 à 5.50
ce, au gros chagrin de tous. Cepen- Vaches de choix … 3.00 à 3.75
dant, Soeur Directrice sut trouver le Vaches moyennes . 1.50 à 2.50
aa de mettre le Le Rte “Mes Taureau 150 à 2.50
enfants”, nous dit-elle, ‘’méditez bien
ces paroles sacrées tombées des lè_ ARBRES ux de choix .…… 5.00 à 5.50
jures” de Son Exc. Mgr Béliveau: SI moyen 3.25 à 4.50
NOUS VOULONS DU FRANCAIS Moutons d'un an 2.00 à 3.50
[DANS NOS ECOLES, C'EST À NOUS| Veaux de choix …. 5,50 à 600
D'EN METTRE". Yétes_vous les a- à
mis? Oui, nous y sommes, et en avant Commun à moyen ….… 450 à 5.50
sur les traces de notre digne histo- Porc de Bacon 7.15
rien et modèle: M. l'abbé Lionel È
Groulx. Boeufs d’engrais—
Marivonne Roy, sec.
CROÏX: uns 3.50 à 4.50
|
LAFOND
|
i Rapport des premiers et deuxième
de chaque grade.
Grade VIII: Maria-Anna Gagné, 91 |
pour le français et
chisme.
Grade VII: Premières: Juliette
Journault, 88 pour le français et 100
pour le catéchisme. Evelyn Hansen,
84 pour le français. Deuxième: An-
nette Décaulniers, 81 pour le fran-
çais et 100 pour le catéchisme. :
| 86 pour le caté
GradeVI: Premiers: Julianna Jour-
ne 78 pour le français et 100 pour
le catéchisme. Joseph Fouquette, 88
ipour le français et 100 pour le caté-
:chisme. Deuxième: Maurice Robin-
- son, 79 pour le français et 90 pour le
‘câtéchisme.
| Gide V: Première: Annie Devlin,
195 p l2 français et 100 pour le ca-
téchismz. Deuxième: Noella Désaul-
niers 81 pour le français et 90 pour
le catéchisme.
Juliette Journault, sec.
SAINT-JOACHIM
AVANT-GARDE ST-JOACHIM
Notre assemblée générale du 16 a-
vril ne ressemble guère à nos autres
réunions, puisque cette fois, le bon
Père Boucher nouf fournit le pro-
gramme et quel programme! ce sont
des vues animées sur la Passion; Je
tout complète bien l'enseignement re-
ligieux de notre maîtresse.
Pour mous reposer, la secrétaire Hit
le rapport. Personne n'ayant trou-
vé d'erreur, les propositions sont sur
le tapis.
C'est maintenant que nous enten-
dons les applaudissements et les cris
des enfants en voyant Charlie Cha-
plin se battre contre le fameux Bille
en Bois; que dire aussi du dévoue-
ment et de ja finesse de Rin Tin Tin...
“Vous nous reviendrez encore n'est-
ce pas. bon Père? si, par exemple
nous faisions quelque bon. coup à
la classe française...!
ES
l
|
|
|
i
-Roïllande Morin, sec.
Oeufs- Variations quotidiennes.
Grade A 10
Rates 09
Ci 06
Beurre—
No 1, en boîte
Enveloppé, No 1 ....…
Enveloppé, No 2 .............
Enveloppé, No 3
DONNELLY
Couvent de l'Assomption .. . . … …
Les, Avant-Gardistes sont de belle
humeur malgré l'approche des exa
mens. Nous recevons de distingués
visiteurs: Mgr Nelligan, qui après un
sermon des Quarante Heures, nous
vient voir de plus près et combien
aimablement. Nous l’en remercions
par un chant, des fleurs. Le soir du
même jour, nous égayons quelque peu.
les paroïissiens de l'Immaculée réunis
pour une partie de cartes. Sonner les
Heures, redire LES NOMS CANA.
DIENS, faire un peu de tapage mu-
sical, laisser chanter nos jolies voix
et c’est tout.
Le premier avril transporte les ha-
bitants des eaux dans nos parages.
Is fourmillent les gentils poissons:
des espèces les plus rares aux plus
communes, Sur les tableaux, au bas
des robes, dans les cheveux, ils fix
ent leurs arrêtes. Sans malice, mais
avec ruse, tout le jour, ils nagent
chez nous,
Oui, les examens s'en viennent.
Gardons notre optimisme toujours!
Soyons sérieuses .gaiment. Oui, les'ex_."
amens s’en viennent, mais les vacan.
ces aussi, ?
C3
LA SURVIVANCE
24 AVRIL, 1935.
NOTES AGRICOLES
Capacité des incubateurs
Canadiens.
Les premiers renseignements
relatifs à la production du lait
sur les fermes canadiennes ont
été recueillis lors du recense-'sommes spécialement intéressés à l'é-
Peu de gens se rendent compte de]
la capacité des incubateurs commer-!
ciaux au Canada, que l'on estime à
8,000,000 ou 9.000,000 d'oeufs. Ces in-
cubateurs sont remplis au moins ir
ou quatre fois pendant la saison, et
ils absorbent au total au moins 36,-
000,000 d'oeufs, soit l'équivalent de
100,000 caisses ou 20D wagons,
ans pour l'emploi dans ces inCuba-
teurs:-cæ chiffre ne comprend pas
une grande quantité d'oeufs emplo- |
yés dans les petits incubateurs et|
sous les poules du pays. C'est Là un
cent depuis 1900.
ment de 1911 qui couvrait la
|production de 1910. I avait été branche dans l'industrie de la vo-
ifait cependant une évaluation; laille aussi intéfessante et impor-
en 1900: la production cette an-}|tante que l'élevage des poussins. Ces
née là avait été estimée à 6,-| petits êtres si intéressants et qui ù ai
866,834,000 livres. Les chiffres portent tant à l'admiration et à la |écremé et un tier d'eau. A la troisiè-
du recensement sont les sui-'sympathie seront un plaisir puis une
“|vants:— 1910, 9,806,741,348 Li- source de profits pour son maitre ou
k Ullvres; 1920, 10,976,235,351 livresisa maîtresse, s'ils reçoivent la nour-|tres fontaines pour l'eau fraiche et
sont retirés de la circulation tous les! 4 1920, 12,854,323,094 livres, Soit'riture, le logis et les soins voulus. Pure. Continuez comme cela tant que
une augmentation de 87 pour! Ce n'est pas tout de faire éclore des
Dans l'Ouest du Canada Ia
développement de ces dernières an-! majorité des fermes sont sur-
nées, et comme le fait remarquer la| tout une industrie de famille.
Revue, des oeufs et des volailles du | Par exemple, en 1930, dans cinq
Ministère fédéral. de l’Agriculture. il| des régions principales de PAl-
est’ fort possible que le retour d'une | berta et de la Saskatchewan,
couvée de totis les incubateurs ‘dans | 82,7 pour cent de toute la main-|
les voies générales dû -comimerce::à d'oeuvre employée sur 573 fer-|
mes était fournie par le culti-
vafeur et sa famille. L’'Econo-
miste Agricole, Ministère fédé-
la fin des mois de mai et juin et au
commencement de juillet ait plus:
d'effet que lon n’apprécie générale-
|
levage des poussins. 11 n'y a aucune
poussins mais il faut trouver les mo-
iyens pour empêcher le carnage et attention aux ustensiis dans lesquels
Îla mortalité. Des milliers de pous- à
sins éclos ce printemps n'atteindront |lantez-les souvent, évitant ainsi de patates crues ébant riches en vita- |poussins chaudement, sèchement. Ne
| probablement pas l’âge d'un mois,
| causeront ainsi une perte considé-
Elevage des poussins
A cette époque .de l'année nous taines en grès, verre ou bois de ma-
vois très pointus. Ne donnez pas à
vos poussins des. vitres ou assiettes
pilées. Evitez aussi le sable car il y
a danger à ce qu’ils se bourrent et
meurent; ce ne sont pas des ca-
nards! Durant la deuxième semaine
ee aussi dans une petite boite
très basse, du charbon de bois con-
cassé assez fin; mais non pas en
poudre. Vers la fin de la seconde
semaine, si les poussins ne vont pas
! dehors, servez leur un peu de verdu-
vous le pourrez. Vous verrez vos pous-|re, telle que salades, ciboulettes,
sins profiter à merveille. Faites bien | queues d'oignon, feuilles de trèfle, de
luzerne, etc. Donnez aussi des ca-
vous faites boire vos poussins. Ebouil- rottes crues finement hachées. Les
nière à ce que la décomposition de
la boite qui pourrait se faire À cause
de l'acide lactique contenu dans le
petit lait, si le lait devient sûr, cela
sera néfaste aux poussins. À la deux-
ième semaine mettez deux tiers de lait
me semaine donnez dans une fon-
taine le lait écremé pur et ayez d'au-
la mortalité. mines B. et C. peuvent êttre données
Si vous pouvez vous procurer une |râpées et mélangées.à la pâtée mouil-
rable de plusieurs centaines de dol- pâtée sèche “Chick Starter” servez- |lée que l'on fait avec de-la pâtée sè-
lars à ce pays. Cette mortalité pro-'!vous-en dans des trémies ou sur des i che et de l'eau. C'est à ce temps que
viendra en grande partie du manque ‘planches courtes mais larges. Placez-
de chaleur, du manque de nutrition, les de manière à ce que les poussins
du manque de soins de l'éleveuse et puissent manger facilement, sans tn
| de l'appartement où elle se trouve. | s'encombrer. Laissez Ja nourriture de-|lange de déchets de table, de gru, |les poussins semblent remuer un peu
N'attendez pas à ce que les poussins vant les poussins durant une demi- de son, de cassé d'avoine, d'orge et emportez-les à la maison et faites-
l'on commence à servir un peu de
pêtée mouillée. Vous pouvez la faire
avec le “Chick Starter” ou un mé-}
la poussinière afin de le désinfecter
et pour le tenir sanitaire. Avant que
‘les poussins puissent se passer de la
chaleur de l'éleveuse et que toutes les
plumes soient poussées, placez des
juchoirs dans la poussinière, et ha-
bituez-les à se jucher. Veillez con-
‘tinuellement à faire disparaître Îes
| poussins malades, trop faibles et cela
lafin de protéger ceux qui sont en
santé. Les personnes qui font couver
iles poules leur laissent les poussins,
‘auront soins de placer les poules dans
un endroit convenable à l'abri des
lintempéries de la saison. Teriez vos
iconfiez pas trop de poussins à une
| poule surtout lorsque la température
est pas encore clémente. Quant à la
Inourriture si la poule est en liberté
c'est chose facile. Veillez à ce que les
poussins ne se mouillent pas. Si cela
arrivait à cause d’une pluie et que
soient tous éclos avant de faire le heure à une heure, ensuite enlevez- 'd'eau. I1 faut que cette pâtée soit [es réchauffer près du fourneau. Pour
nettoyage de la poussinière puis ne la. Soignez ainsi cinq fois la pre-|d'une consistance granulée et non | les premiers repas donnez comme Qi
ménagez pas le désinfectant. Placez mière journée, Entre les repas ayez|pas claire, car vous risqueriez de don- haut mentionné. Donnez aussi du
la couveuse dans un coin de l’appar-|soins à ce que les poussins retournent {ner la maladie à vos poussins. De la |Pain humecté: de lait bien égoûté. Si
tement afin d'avoir un endroit frais à l'éleveuse et soient tranquilles dans troisième à la huitième semaine te- les autres. poules viennent autour
à l'autre extrémité pour que les pous-|l'obscurité. Au commencement, vous ‘nez les trémies pleines de pâtée sè- ayez un petit enclos en lattes ou treil-
ment sur le commerce à cette époque
en causant un ralentissement et une
situation irrégulière et en occasion-
nant une plus forte rentrée d'oeufs
dans les entrepôts en juillet.
| ral de l'Agriculture.
Coupe du Northern Dairy|
| :
La consommation de pain par
tête de population au Canada
wa cessé de décroître depuis
1929. Cette situation, dit le rap-
port, est sans doute due à deux
facteurs; en premier lieu, la
réduction du pouvoir d'achat
qui cause la diminution de la
demande et les changements
qui se sont produits dans le ré-
gime alimentaire du peuple,
.Pool
Gagnée par M. J. F. Ber-
linguette de St-Paul, pour
avoir expédié La plus gran-
de quantité de crème à
leur laiterie en 1934.
La quantité expédiée é-
tait de 6087 livres, soit 1200
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degrés Fahr. à deux pouces au-dessus fait froid. Epinglez avec des épingles,
du plancher au-dessous du bord ex-
térieur du chapeau de l’éleveuse, Ce-
sins puissent se refroidir, lorsqu'ils ; mettez un grillage métallique de peu |che où les poussins puissent y recou- ilis,
le désireront; l’un est presque aussi | de hauteur autour de l'éleveuse, afin rir lorsqu'ils en auront besoin. Con- | Poussins. . ne | |
important que l'autre. Chauffez l’é- d'empêcher les poussins de trop s'é-|tinuez à servir une pâtée humide, |rOnt pas latteindre mais les pous-
granulée une fois par jour, de pré-
férence le midi. Jetez dans la litière
di linge à ressort de vieilles poches matin et soir du grain tel que petit la volaille, adressez-vous aux fer-
autour de ce grillage s’il y a des cou- blé, avoine sans bale, petits grains [mes expérimentales, soient provincia-
Déposez-y la nourriture des
Les poules ne pour-
Îsins s'y rendront. Pour plus amples
lisformatious concernant l'élevage de
lci durant la lère semaine puis pour |rants d'air froids sur le plancher, sur- d'orge, du sarasin, du blé d'Inde con- |les, soient fédérales. Ne manquez pas
la seconde semaine tenez la tempé- tout de bonne heure au printemps.
rature à 90 degrés Fahr.; durant la|Si vous n'avez pas de grillage, mettez
troisième semaine à 85 degrés, dimi- | des planches de huit pouces de hau-
nuant graduellement ensuite selon la|teur au lieu du grillage. Retirez un
température de l'extérieur. 1 n’y au-|peu plus loin ce grillage ou clôture
cassé, etc. Il est préférable de soi-
gner le grain dans une auge pour
les poussins de cet âge. Il faut que
les poussins mangent plus de la pâ-
tée sèche et granulée que de grains
Tonds. Evitez d'avoir du grain rond
je aucun danger de soigner les pous- | de planches à tous les jours jusqu'à
sins trop tôt après les quarante-huitice que vous en ayez plus de besoin.
heures, s'ils proviennent de sujets
robustes, s'ils sont incubés obünve-
nablement. bien logés chaudement et
| soignés avec une nourriture saine,
en et bien balancée. Veuil-
lez à ce que 1a litière soit toujours
d'une propreté irréprochable et chan-
gé souvent si humide ou moisie. Ser-
vez-vous pour litière de matériaux
ripes de pianoir, — paille finement
coupée, de la bale, feuilles de trèfle
jou de luzerne, de mousse “peat moss”
etc. Lorsque vous enlevez les poussins
de j'incubateur pour les transporter
dans l’éleveuse, en arrivant il est pré-
férable de les faire hoïre tous un peu
« d'eau tiède avant de les soigner.
Puis ayez soins pour la première
semaine de leur donner de cette eau
: |Gégourdie, tiède, dans de petites fon-
taines de manière à ce que les pous-
sins ne se mouillent pas, car ce se-
rait mortel. Faute de fontaine pre-
nez de petites boites de tomates, per-
cez deux ou trois trous à l'ouverture
à une juste hauteur pour que l'eau
coule à demanda. Cette boîte est
renversée lorsque remplie d'eau, dans
une soucoupe assez profonde, cela
tels que menus copeaux de -bois —
sur le plancher entre les repas. Re-
marguez aussi que les poussins pro-
fiteront plus rapidement jusqu’à la
huitième semaine s'ils recoivent que
très peu de grains ronds et plus de
pâtée. À partir de la huitième semai-
ne jusqu'à la maturité, changéz le
“Chick Stater” en pâtée de croissan-
ce rapide “Growing Mash”. Donnez
diarrhée aux poussins. Servez sur des du grain rond deux fois par jour. Le
planches que vous nettoyez très PTE il est préférable de mettre le
vent. Donnez ce ‘que Jes poussins |grain dans les petites auges de ma-
pourront manger dans l'espace d’une |nière à ce que les poussins aïllent se
heure au plus. Le principe est peu à la !jucher le jabot plain. Donnez-aussi
fois, mais très souvent. Evitez toute |de la pâtée humide une fois par jour
nourriture trop mouillée qui couvrait mais non en abondance. Notez bien
la diarrhée. Ici dans l'Ouest le blélque la nourriture n'est pas le seul
étant assez bon marché comparé au/facteur dans l'élevage des poussins.
blé d’Inde ne le ménagez pas. Don-!Si vous les entassez les uns sur les
nez du blé concassé à vos petits pous-|autres et que vous n'ayez pas l'es-
sins de träs bonne heure sur les |pace suffisant sous l’éleveuse vous au-
planches, C'est le roi du grain et le ‘rez de la mortalité. Voyez à avoir de
plus complet en principes nutritifs. !la lumière en quantité. Il faut que
Donnez de petits morceaux de vian-|les rayons du soleil pénètrent dans
de crue où cuite une fois de temps l'appartement. Le soleil est le plus
en temps et vous admirerez le “sport”. grand désinfectant. Veillez à la cha-
Après que les poussins auront eu la!leur, à la quantité d’air frais voulue,
pâtée sèche par intervalles, les deux |car la volaille demande énormément
premiers jours vous pourrez la te- d'oxygène. Evitez à tout prix les cou-
nir continuellement devant eux dans |rants d'air. Les éleveuses de cinq cents
Si vous n'avez pas de pâtée sèche
“Chick Starter” broyez ensembles les
œufs bouillis durs que vous avez re-
tiré de l’incubateur après le premier
mirage avec des croûtes de pain sé-
chées, ajoutez du gruau au tout. Ceci
fait une excellente nourriture puis il
n'y à rien là-dedans pour donner la
|
de tenir ces gens occupés car vous
payer cher pour ces sortes d'insti-
tutions. Elles ont tout ce qu’il vous
faut yiour vous renseigner sur les
formules de rations balancées pour
poussins, poulettes, poules pondeu-
ses, etc. Demandez-leur donc les for-
mules pour pâtée sèche contenant les
vitamines, minéraux et carbydrates
voulus. Avant de terminer mes sug-
\gestions, quelques mots seulement sur
le jaune de l'oeuf renfermé dans l'ab-
domen du poussin et qui n'est pas
jtoujours absorbé convenablement. Ce
trouble peut provenir d’une ou de
plusieurs causes, telles que le man-
que de minéraux ou de verdure dans
les sujets reproducteurs: trop ou pas
assez de chaleur durant l'incubation;
des courants d'air sur lé plancher de
il'éleveuse; pas assez de chaleur, de
lquiétude, de noirceur durant les deux
|premiers jours après l’éclosion. Aussi
si vous soignez trop tôt, c'est-à-dire
avant 48 heures trop souvent en trop
grande abondance, surtout durant les
ipremier jours. Ne gardez pas de pous-
sins qui paraissent maladifs, qui trai-
nent les ailes, etc. Faites-les dispa-
raitre sans pitié. Si ces quelques re-
marques peuvent aider à nos braves
éleveurs de volaille, je serais Reureux
d'avoir réussi à leur enseigner un
point ou deux qu'ils ne connaissent
pas et peut-être d'avoir sauvé la vie
à plusieurs petits poussins, au grand
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| Le Comité“doit faire une é-
tude spéciale de la dessiccation
Let de la mise en conserve des
pommes de terre. Des recher-
Un comité associe pour les re-|ches élaborées sur ce sujet ont
cherches sur les pommes delété entreprises par le Comité
terre qui se compose de foncti-|des recherches sur les produits
onnaires du Ministère fédéral des fruits de la ferme expéri-
de l'Agriculture et du Conseil mentale centrale.
national des recherches, a été! Il doit préparer egarement un
chargé de préparer et de. met- | bulletin spécial sur la valeur a-
tre à exécution un programme |limentaire des pommes. de ter-
de recherches détaillé sur l’u- 17 tandis que le Dr J. F. Booth,
tilisation et l'écoulement des | Commissaire, Division de l’E-
pommes de terre produites au conomie, Ministère fédéral de
Canada. Le personnel du comité | l'Agriculture, de concert avec
est le suivant:—-Présidents con-|les fonctionnaires du gouvèr-
joints: Dr H. T. Gussow, Bota-|nement' provincial et des fer-
niste du Dominion, Fermes ex-!mes expérimentales fédérales à
périmentales fédérales et Dr G. ‘Ottawa et à Fredericton, doit
S. Whitby, Directeur du Service entreprendre une étude de l’é-
de Chimie, Conseil National des 'conomie de la culture des pom-
Recherches;. membres, L. F.imes de terre au Nouveau-
Burrows, secrétaire, Conseil ca- Brunswick. Cette enquête sera
nadien. d’horticulture; M. B.|conduite également sur d’au-
Davis, Horticulteur du Domi-|tres parties des provinces mari-
nion; Dr E. S. Hopkins, Service |times si les circonstances le per-
de grande culture, Fermes expé- mettent. Les résultats obtenus
rimentales fédérales, G. W.idans la vallée de la rivière St-
Muir, Service de l’Exploitation ‘Jean s’appliqueraiënt en même
‘Animale, Fermes expérimenta- (temps dans'une grande mesure
les fédérales; Dr W. Gallay, Dr laux districts à pommes de terre
N. H. Grace et Dr Robert New- |de la Nouvelle-Ecosse et de l'Ile
ton, Conseil national des re-|du Prince-Edouard. HO,
cherches; George Robertson, |. Le comité doit s’enquérir de
Service d’aviculture et GC. H.lla possibilité d'employer des
Robinson, Chimiste du Domi-|pommes de terre pour l’ensila-
nion suppléant, Fermes expéri- |ge. Le Dr E. S. Archibald, Di-
mentales fédérales, et Dr J. M. recteur des fermes expérimen-
Swaine,, Directeur des. Recher- itales fédérales s'est:arrangé a-
ches, Ministère fédéral de l'a-}vec le Dr E. S. Hopkins: pour
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i L'orme est l’un des cing ar-
ibres d’ombrage les plus utiles
‘du continent de l'Amérique du
Nord, et l’on s'occupe beaucoup
‘actuellement de le protéger
Icontre un mal qui menace de
le détruire-—la maladie hollar-
|daise importée de l’orme. Cette
imaladie à fait son apparition
[sur plusieurs points des Etats-
ou où elle est l’objet d’une
campagne énergique de lutte.
‘Elle ne s’est pas encore intro-
|duite au Canada, grâce à la vi-
gilance de tous les instants ex-
ercée depuis plusieurs années
ipar le Ministère fédéral de l’A-
:griculture. Depuis 1928 l'entrée
ides ormes et des billots d’orme
jest interdite; on s’est efforcé
‘de réinspecter tous les ormes
‘importés au Canada depuis l’in-
!
|
[1e et en mélange avec d'autres |
Î
récoltes, et le Service de l’ex-
iploitation animale doit se te-
inir au courant de cés expérien-
Îces et noter par des essais d’a-
imentation la valeur des pom-
pass de terre cuites et crues;
ces renseignements seront com-
muniqués au Conseil national
des recherches. … ME |
:’ La récolte de pommes de ter-
|re en 1934 au Canadà était es-
|timée à environ 80 millions de
lboisseaux, soit 10 pour cent de
: plus que celle de 1933 et six pour
.cent de plus que la production
‘moyenne de la période de ‘cinq
ans de 1929-1933...‘
' Aviculteur diplômé.
BONNYVILLE.
auguration du système de per-
mis en 1923. C’est là une des
fonctions de la Division de l’en-
tomologie du Ministère et les
inspecteurs sont constamment
sur le qui-vive pour découvrir
tous les insectes porteurs de
maladies et tous les symptômes
de maladies, soit dans les pé-
pinières ou les plantations @or-
mes ou les ormes indigènes.
Tous les matériaux suspects
sont expédiés aux laboratoires
Îde pathologie végétale pour y
être cultivés et éprouvés. Le dé-
tail suivant fait ressortir je soin
avec lequel les inspecteurs con-
duisent leurs travaux:' On a
trouvé récemment à Toronto,
sous l’écorce de perches de fré-
ne fendues et. employées pour
la construction de caisses ser-
vant à l'expédition de porcelai-
\ne, des larves et des adultes vi-
Vantes de scolytes de l'écorce.
Si ces caisses n’avaient pas été
détruites il est probable qu’elles
auraient été employées ailleurs
et que cet insecte destructeur se
serait répandu au pays.
| Comme les’ pommes cultivées
[au Canada contiennent beau-
coup de'pectine, on peut se ser-
vir du jus des pommes canadi-
jennes dans d’autres fruits pour
donner la consistance de la ge- |
Î
lée aux confitures et aux mar-
melades. Rien ne doit être per-
du dans une bonne pomme; mê-
me la pelure et le coeur peu-
a être employés pour la ge-
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qualité excellente des canards
Canadiens qui ont fait leur ap-
parition sur Ie marché de
Smithfield, Londres, Angleter-
re, et dont mention spéciale a
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|Trades Gazette, Nous appre-
inons aujourd’hui que la grande
ferme à canards des Cantons de
l'Est, Québec, d’où ces canards
venaient, a acheté 35,000 éti-
quettes d’exportation et se pro-
pose d’emballer pour lexpor-
tation dans un avenir immédi-
fat. Cette ferme compte doubler
ses expéditions sur l’Angleterre
|cette année. |
En 1933 l’industrie canadien-
Îne de la boulangerie et du pain
a dépensé $23,427,623 en l'achat
de matériaux dont la majeure
partie a été fournie par lin-
dustrie agricole du. Canada.
24 AVRIL, 1935
SOUS LE SIGNE
DES MUSES.....
Les Canadiens-français sont
Ce qui est plus grave, c’est
LA SURVIVANCE
“Etatisme et
médecine
une race de gens grossiers, à lorsque le P. Carmel nous as-
peu près illettrés, qui parlent
une sorte de patois. S'ils ont en
sure que la dogmatique de Boi-
lean est définitivement déchue.
est un bien
Définitivement
les maux dont souffre la société ané-
général des corps vigoureux, ils grand mot, mais c’est surtont miée par la dépression. Les gouver-
Létte ‘cond mhalion CDS DIbe Et nements y voient 1à l'unique formule
sont dépourvus d'intelligence.
Adressez-leur la parole en bon
français, parler d'autre chose
que de vulgarités, et ils écar-|
quilleront les yeux,
répondre.
Cette opinion est encore, je
crois, soutenue par quelques-
uns. Elle n’est certes, pas celle
d’un Franciscain, le R. P. Car-
mel Brouïïilard, qui habite Mon-
tréal. IL tient évidemment ses
compatriotes pour gens d'’es-
prit, aptes à comprendre au-
tre chose qu’une sorte de pa-
tois, et capables de goûter Pé-
crit vraiment intelligent. Il
faut admirer un homme qui, de
nos jours, est Si bien persuadé
de la valeur, chez lui et chez les
autres, parmi nous, des plus hu-
maïnes manifestations du sen-
timent et de la pensée, qu’il y
vient d'ajouter un volume, C’est
un ouvrage brillant, original.
{sans appel qui me paraît funes-
te. Pour moi, j'ai le ferme es-
poir qu'avant longtemps on a-
percevra, en Canada, ou même
Sans vous le chemin que suit de nos jours
à tous les malaises économiques. A-
lors naissent, comme des champi-
gnons, les offices — autant de trou-
ées dans les libertés individuelles —
du grain, des volailles, des pommes
la littérature de France et que de terre, du crédit agricole, du sa-
lon reviendra aux grands, aux
sûrs modèles des temps classi-
ques. Et le plus tôt sera le
mieux. Nous aurons chance a-
lors de créer en canadien au
lieu de nous contenter du mé-
tier d’imitateur.
Tels sont les quelques défauts
qu'il m'a paru bon de signaler.
HS ne forment, somme toute,
qu’une minuscule quantité au-
près des nombreuses, et hautes
et fortes qualités.
L'ouvrage porte ce sous-titre:
“Essais de critiques catholi-
ques.” C’est en effet ce qu’il est;
c’est par quoi il sera grande-
ment utile, et tout spécialement,
chez-nous, pour la formation
de nos actives Avant-Gardes.
Pourquoi ne se cotiseraient-elles
pas, à quatre ou cinq s’il le faut,
pour se procurer ce livre? Il
Quel accueil recevra-t-il dansjen vaut Ia peine.
notre province d’Alberta? Je!
noserai le prédire. Trop souvent esprit pénétrant.
nous méconnaissons nos plus
réelles. aptitudes. Lorsque la
pièce de Mme Morrier, aidée du
talent de M. Hervieux, rempor-
. ta le triomphe que J’on sait, ce
fut, pour beaucoup, une surpri-
se. Aujourd’hui encore, com-
bien savent mesurer la portée
d’un tel succès? Combien se
rendent neftement compte qu’il
signifie que, dans l'un des plus
beaux domaines de l'art hu-
main, c’est le sang, c’est le gé-|
nie français qui est le maître;
que ceci nous donne, d’un coup,
et au-delà de notre province,
une position, une influence pré-:
pondérantes qui, si nous le vou-
‘lions, nous n’aurions pas grand’
Le Père Carmel est doué d’un
Admirateur
du verbe sonore et chatoyant,
il ne s’en laisse point trop eni-
vrer, ef passe au-delà des ap-
parences pour fouiller Ia pen-
sée. II la fouille, je vous en ré-
ponds, d'un scalpel singulière-
menf incisif. L'oeil est sûr. La
main n'hésite pas. Il commente
ses découvertes avec une verve
telle que, parfois, cet opéra-
teur, qui pourtant met devant
nous de beaux sujets, nous les
fait oublier; on ne s'intéresse
plus qu'à lui seul. Une si exu-
bérante vitalité devrait avoir,
particulièrement sur les jeunes,
très forte influence, et bonne.
Encore que, sur un point ou
deux ses admirations différent
des miennes, toutes les autres
ime paraissent justes, marquées
de bon goût. Quant à ses con-
damnations, je ne vois point par
laire, de la vente. de l'achat .
L'Etat se plante partout à la pla-
ce de l'individu. Ote-toi de 1à, je vais
diriger moi-même tes affaires. Fais
ce que je te dis. Je sais mieux que
toi la formule. Sois-tu avocat, no-
taire, médecin, professeur, ingénieur,
laboureur, si tu veux réussir renonce
à ton initiative.
Nos députés se décernent ingénu-
ment un brevet de spécialiste dans
les diverses branches de la science
et de l'industrie. Sous prétexte de
supprimer la maladie, îls suppriment
le malade. Les corps professionnels
ne fonctionnent pas bien; l'Etat au
lieu de rectifier certains travers en-
travant le développement normal de
leur organisme, fait disparaitre les
corps et étatise la profession.
Il outrepasse ses attributions et sa
mission. Il pénètre dans des domai-
nes où il ne devrait jamais entrer.
Son rôle n'est pas de se suppléer à
l'initiative privée ou d'étouffer la li-
berté individuelle, mais tout simple-
FREE de mettre un frein aux folles
exigences et dérèglements de cette
initiative et de cette liberté: de faire
respecter les droits communs et par-
ticuliers, d'établir un juste équilibre
entre les deux; bref, de surveiller, di-
riger, encourager, promouvoir, répri-
mer. selon les circonstances.
Ces considérations nous amènent à
un projet de loi qui se dessine dans
notre province: l’étatisation de la mé-
|decine. Nous n'en connaissons pas en-
core les détails, mais nous en avons
assez entendu pour avoir la puce à
l'oreille. Nous y voyons un danger.
Nous sera-t-il premis, à ce propos,
de rappeler ici les paroles d’un écri-
je qui est aussi un médecin, donc
une autorité dans la matière. M.
Georges Duhamel. Devant la Confé-
rence JLaënnec, “groupe catholique
ides étudiants en médecine de Paris,”
l’orateur développa avec humour et
peine à maintenir, mais que!où elles pèchent le moins dulfinesse le thème: “Etatisme et mé-
nous laïsserons probablement
faute d’en voir l'importance,
passer en d’autres maïns, quit- |
monde. Elles me semblent ex-
cellemment motivées, irréfuta-
les. Ceci est travail sur un ter-|
rain presque neuf. Mgr Camille|
L'orateur constata avec regret que
Fétatisme a pénétré l'exercice de la
médecine, et qu'il y apporte sans ces-
| decine”.
{
ter à concentrer nos efforts SUT Roy, qui demeure le premier's des entraves plus fâcheuses. Cette
quelque terrain où nous ne
rerons toujours inférieurs.
Mainte fois, alors que nous de-
mandons à Ïa province de Qué-
parmi nos critiques, a toujours
fait preuve d’un large esprit
d'encouragement, Mais si, sans
interventionnisme se manifeste de
multiples façons.
Et d'abord parce que la justice se
L'étatisme sembie la panacée à tous !
faiblesse, il ne manque jamais mêle abusivement des rapports entre
d'indiquer tares, il y insiste | clients et médecins, Les procès mé-
bec de nous venir en aide, nouS| point. Le P. Carmel étudie, lui
lui faisons de notre côté com- aussi, forme et fond; néanmoins
plètement défaut, laissont pla- ce n’est pas précisément là son
-| gibier. Style et idées, fort bien.
tement tomber les courants Hs Les voici: Et maintenant quelle
nous relieraient le mieux à elle: | St l'âme même de cette oeuvre?
les plus solides, les plus dura- Mlle Jovette-Alice Bernier et
bles, les plus nobles expressions M. Louis Dantin, passent alors
dicaux ne sont pas de date récente.
Mais leur nombre ne cesse de croi-
tre; alors que les avocats et les ju-
ges peuvent accomplir leur mission
sans souci de poursuites éventuelles,
le médecin est toujours hanté par les
difficultés que la mauvaise foi ou
l'ignorance pourrait lui créer.
Les lois sociales, le plus souvent ex-
de Ia pensée catholique et fran-|un mauvais quart d'heure, on de
faut en venir au sujet.
Le R. P. Carmel, s’adressait
aux Canadiens intelligents, et
il ne doit pas en manquer en
Alberta, a donc publié un ou-
vrage:
Sous le Signe des Muses (Li-
brairie Granger Frères, Mon-
tréal, 50.75).
Le titre ne me plait pas par-
faïitement, maïs enfin la mode
aujourd'hui veut que tout soit
mis “sous le signe de” quelque
chose, à moins qu'on n’y pla-
que un ou plusieurs “visages”.
Et j'aime autant, pendant -
çaise. |
Ce préambule terminé, il me
j'y suis, écarter d’abord les dé-
fauts de cette oeuvre avant d’en
mettre en relief les forts re-
marquables qualités, Bien que
nous ne soyons pas encore, en
Alberta, menacés des mêmes
imperfections, puisqu'elles pro-
viennent surtout d’une trop soi-
gneuse lecture des écrits fran-
gais contemporains, je crois que
la contagion s'approche, appor-
tée par Québec.
En lisant ce livre j'ai noté
quelques expressions: “un dé-
binage hargneux” — l’image
saggérée, un Père Carmel har-
gneux, me laisse incrédule; “ce
mysticisme tuberculeux” — Je
Faimerais autant diphtérique
ou albumineux; “la crainte m'a
torturé de ne pas célébrer di-
gnement ce poème,” genre de
tortures qui n’ont rien de com-
mun avec celles que les Indiens
appliquèrent au Père Brébeuf.
Tout ceci est hérité de cette ma-
ladie qui fait fureur de l'autre
‘côté de l'Atlantique: la fréné-
sie verbale.
Vétilles! dira-t-on. Je le veux
bien, tant qu’elles ne pullulent
pas à l'excès. Reste le danger
de la contagion, d’une’ immi-
nente contagion. ;
moins leurs ouvrages. Le criti-
que ne s'attaque point du tout
à la personne de l’auteur, mais
bien à la substance de l'écrit.
saine, catholique? Il aiguise son
regard,
fond, vigoureusement. Manque-|
raït-il de charité?
C’est un excellent psychologue,
— et n’ayant point la maladie
du verbalisme, quand je dis: ex-
observe, dissèque, à
Non pas.
cellent, j'entends: excellent, —
mais c’est un psychologue ca-
tholique, un Franciscain, et
donc un coeur très charitable.
J’en ferais bien d’autres éloges
si déjà je n'avais pas abusé de
la longanimité du lecteur. Ce
que j'ai dit devrait suffire pour
indiquer la valeur de ces essais
de nouvelles critiques catholi-
ques dont nous commencions à
avoir quelque besoin.
—Oui bien. Et de quoi s’agit-
il au juste?
Voici la table des matières:
Nérée Beauchemin, catholique
et canadien; Robert Choquette,
jeunesse et orgueil, une épopée
en miniature, prose et poésie:
Jovette Alice Bernier, le bol-
chévisme de la conscience; Al-
fred DesRochers, décadence et
grandeur ancestrales; Louis
Dantin, Ia hantise du surnatu-
rel; Lucien Raïnier, vingt fois
sur le métier...
—Des poètes? De la poésie?
N'auriez-vous pas pu nous le
dire plus tôt?
—Jamais de la vie. Si je l’a-
vais dit en commençant, com-
bien auraient Ju cet article?
Et puis je vous ferai remar-
quer que ce livre est écrit en
prose; que, s’il nous présente
des poêtes, ce sont tout de mê-
me nos poètes, Et enfin, il y a
ceci: le Père Carmel nous dit
que les écrivains,
saints, sont les plus hommes des
hommes. II ne m’appartient pas;
de décider si le Fère Carmel est
un saint, maïs, pour être écri-
vain, il l’est. II est donc l’un de
ces plus hommes des hommes.
Liez commerce avec lui. Vous
n‘y perdrez certes pas.
Georges Bugnet,
Est-ce là vraiment littérature|l® “tiers payant”, c'est-à-dire la com-
cellentes, n'ont pas toujours réglé
avec une parfaite sagesse le rôle du
médecin. Elle ont notamment intro-
duit entre le médecin et le malade
pagnie d'assurances. Une telle prati-
que à gravement nuit au prestige lé-
gitime de la médecine.
Enfin, l'extension de l'hygiène s0-
ciale, en soi très recommandable, a
conduit l'Etat à des abus certains et
souvent odieux. comme est, par ex-
emple, la stérilisation en Allemagne.
Nous n'en sommes pas encore là. Mais
il importe qu'on soit chez nous en
garde contre des prétentions qui, sous
prétexte d'hygiène, pourraient porter
atteinte aux plus nécessaires des li-
bertés individuelles.
Les conséquences de cet étatisme
envahissant, ce sont d’autres abus, et
notamment la difficulté, pour le ma-
lade, de choisir librement son méde-
cin, un foisonnement insupportable
de la paperasserie, surtout le risque
de voir compromis le secret profes-
sionnel. . |
Contre de tels dangers, les méde-
cins ne sont d'ailleurs pas absolument
désarmés. Le syndicalisme médical a
rendu possible les plus utiles réac-
tions. et demain l'Ordre des médecins
permettra de refouler dans une cer-
taine mesure l'Etat hors d’un domai-
ne où il n'aurait pas dû pénétrer.
re médicale que l'étatisme sorte de
phénomène panique, dont M. Duha-
mel déclare ne pas voir très bien
l'explication, est une source d'excès-
plus ou moins intolérables, Le rôle
de la médecine sera sur ce terrain un
rôle de frein. Elle a fait des conces-
U
| Tribune libre.
L
|
Les catholiques de McLennan sont
tous heureux de souhaiter la bienve-
nue à M. D. Lussier @e Kathleen et
M. Albert Brisson de Donnelly, qui
viennent de prendre des ‘“homes-
teads” chez nous pour s'y établir ce
printemps ainsi qu'à M. Jean Ca-
dieux de Tangente, déjà établi ici
ldepuis quelques mois, ct à M. La-
berge de Girouxville, qui faisait choix
d'une terre aux portes même de notre !
villette, la semaine avant-dernière. |
Tous ces gens, venant des districts
voisins, ont pris leurs terres, en con-
naissance de cause. Toutes comuarai- |
sons faites des avantages de McLen- !
nan sur les centres voisinss actuelles |
iment .prospères et beaucoup plus dé- |
veloppés mais pas différents, dansi
l'ensemble, de McLennan pour ce qui :
concerne la nature du terrain ou dire !
ides connaisseurs, parlant sans pré-i
jugés ni parti pris.
Nombreuses sont encore les terres |
là prendre dans un rayon de 2 à 5
| nittes près de McLennan et plus nom-
breuses encore celles qui se trou-
vent à Kathicen, le district immé-
diatement voisin au sud-est sur la
grand'route. Toutes ces terres seront
prises sans tarder. MCLennan est un
point de subdivision du chemin de
fer au Nord-Ouest d'Edmonton avec
ligne d'embranchement sur Peace-
River. C’est donc une place de relais
pour employés et locomotives avec
jateliers de réparation pour le maté-
riel roulant et paye pour jes ou-
vriers “Pay Roll” tous les 15 jours.
Nos fermiers, tous nouveaux arri-
vés, trouvent ici un marché de choix,
à Jeur porté, pour les produits de leur | :
ferme et basse-cour et en apprécient
grandement les avantages: à témoins, |
ce voisin, avec à peine 30 acres de
terrain en culture qui, abordé par un
acquéreur, demandait quatre mile
piastres pour sa terre, la semaine der-
nière.
Avis donc aux catholiques qui dé-
sireraient s'établir dans ces régions:
En plus des avantages déjà signa-
lés, ils trouveraient à McLennan, ac-
tuellement, une église catholique. une
école séparée sous la direction de
trois institutrices, religieuses de la
Providence, un hôpital catholique, de
650,000, déjà beaucoup trop petite et
qui va être agrandie le ler juin,
deux excellents docteurs, tous les
deux catholiques; un groupe de près
de 300 catholiques, en majorité cana-
dien-français, confiant dans l'avenir
de leur ville, attaché. à leur parois-
se et contents de leurs terres. Leur é-
glise est déjà trop petite pour le nom-
bre grandissant, mais ils ont un mou-
lin à scie tout à eux, du bois en a-
bondance et d'excellents ouvriers aus-
si à mettre à contribution dès que
le besoin s'en fera trop sentir.
Donc catholiques Canadien-français
et autres qui désirent venir chez
nous, venez sans crainte!
Jean Sans Peur.
À LA SOCIETE
ROYALE
La Société Royale du Canada vient
d'élire vingt-et-un nouveaux mem-
bres parmi lesquels deux Canadiens-
français. Ces derniers sont MM.
Maurice Hébert, de Québec, et Jean
Charbonneau, de Montréal. M. Hé-
bert est le publiciste du gouverne-
ment provincial et on lui doit sur-
tout des ouvrages de critique. X1 est
un des plus actifs collaborateurs de
la revue “Le Canada Français” et
nos jeunes littérateurs trouvent en
lui un guide sympathique. Quant à M.
Charbonneau il a joué un grand rôle
dans la fondation de l'Ecole Litté-
raire de Montréal dont il vient de
ressusciter les années glorieuses dans
un livre attachant. 11 manie bien Je
vers français et nos sociétés de poè-
tes l'entourent de leur estime. Mais
c'est un modeste. M. Hébert n'a ja-
mais eu l’idée non plus de se com-
parer à un Jules Lemaitre. Parmi
les littérateurs et les savants de na-
tionalité anglaise qui ont été appelés
en même temps à siéger à l’Acadé-
mie canadienne mentionnons le co-
lonel Wilfrid Bovey, un grand ami de
Inotre race qui a contribué à nous
faire mieux connaitre de ses compa-
triotes, Nous sommes heureux de le
féliciter ainsi que MM. Hébert et
Charbonneau. Mais quand la Société
Royale fera-t-elle cesser cette injus-
stice de nous attribuer deux sièges
\contre dix-neuf à l'élément anglais
mo mm AE Gen
PRE ER EEE RE RER
Avis aux catholiques immigrants
sions, puisqu'elle a complètement a- |et à nous tenir implacablement en
bandonné à l'Etat le soin d'organiser | dehors de ses sections scientifiques?
l'instruction médicale et qu’elle con-;
après les.
sent volontiers à collaborer avec lui
pour l'application des lois sociales.
Mais elle entend pour vivre, garder
son autorité, rester fidèle à sa mis-
sion, ne pas aliéner une indépendan-
ce nécessaire. Elle n’a jamais voulu
recourir à la grève. Elle n’en saura
pas moins mettre en oeuvre d'autres
moyens pour interdire à l'Etat d'in-
tolérables empiètements. 11 y va du
bien commun.
La conclusion de ces païoles, c'est
que l'Etat doit collaborer avec les dif-
férentes professions, mais non leur
enlever leur autorité, et indépendan-
ce. Il lui faut sans doute freiner cet
“individualisme qui a réussi à briser
à étouffer presque cet intense mou-
vement de vie sociale qui s'épanouis-
Ce n'est pas, du reste, qu'en matiè-
L'Evènement.
sait jadis en une riche et harmoni-
euse floraison de groupemerits les plus
divers”, mais par ailleurs il lui in-
combe de respecter ces corps profes-
sionnels, les libres associations ou
syndicats, câr “plus parfaitement sera
réalisé l'ordre hiérarchique des âi-
vers groupements selon ce principe
de Ia fonction supplétive de toute
collectivité, plus grandes seront et la
puissance sociale, plus heureux et plus
prospère l'état des affaires publiques”.
dit le Pape dans l'encyclique Qua-
éragesimo anno. en
Joseph Valois, O.MIY.
LE PATRIOTE.
an
Petites Annonces
PAGE 7
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les dépenses de tenue de livres.
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niversaires, de remerciements, etc. etc.: 50c par insertion selon la formule ordinaire.
NOTES cormerciales, “Readers”: 2c du mot; charge minimum: 50c.
AVIS d'assemblées, de soirées, de réunions de clubs, sociétés ou associations: annonces relatives à des
parties de cartes, fêtes champêtres, etc. ete. en caractère ordinaire du journal: 10c la ligne, le ti-
tre y compris. Minimum: 50c.
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je Barbara Albert), qui fétaient dimanche soir dernier le 25ième|"OUS donnera son rendement ordi-
‘anniversaire de leur mariage. M. Pepin est très avantageuse-
:ment connu dans le monde artistique d'Edmonton et dirige
‘javec talent la chorale de St-Joachim. Il est aussi Pæuteur de
-blusieurs pièces musicales.
SAINT-JOACHIM [LA PROMESSE
DES SCOUTS
Notre triduum pascal prêché par
ke R. P. G. Cochet, P.S.C. a été très
‘bien suivi ainsi que les offices de ‘is hier soir dans la sell
e paroissiale
io ‘la semaine sainte,
ileur promesse solennelle au cours
Pâques: Nous avons eu une très d'une émouvante cérémonie. Les pa-
: : [rents des jeunes éclaireurs et plusieurs
‘belle 14e de Pâques, en notre église {personnalités de la paroisse et de la
St-Jonchim. Les communions furent | ville assistaient à la soirée au cours
se d'abord très nombreuses et à la |de laquelle on entendit divers nu-
pi grand'messe nous avions comme cé-!méros de musique par MM. Boileau
lébrant, le R. P. U. Langlois, OM, | Tremblay et une jolie saynète par
provincial, assisté par MM. les AE ER de bee
Thibault, comme diacre et E. Hickey.| Le Fr. C. Viviers, O.MI, organisa-
comme sous-diacre. La chorale gt- teur de la troupe et le R. P. Boucher,
‘Joachim, dirigée par M. G. Pepin nous Curé de la paroisse. ont aussi adressé
‘donna la messe du Bon Pasteur. Le la parole pour féliciter les enfants de
R. P. Cochet donna le sermon de leur initiative et de leur beau travail
circonstance. let les engager à garder leur promesse
* BAZAR: C'est la semaine prochai- | conformant à toutes les pres-
ne qu'aura lieu notre bazar. Nous ne |Criptions de la vie scoute.
pouvons pas encore dire la place où |
* Î se tiendra. Je crois que nous pour- |
Les Scouts de St-Joachim ont pré- |
|raient amené un plus grand nombre
: Ÿ LA SURVIVANCE. .
MORINVILLE,
Pâques nous est arrivé au milieu de
la brume, d'une brume qui nous rap-
pelait la température d'automne. Tout
de même chacun était content de voir ————
8 fin du jeûne et des pénitences du| Dimanche prochain le 28 ä 2:30 au-
icarême et en somme la fête a été cé- | ra lieu l'assemblée régulière des mem-
ilébrée avec joie. I est vrai que plus | bres de l'exécutif et à 6:30 aura lieu
‘d'un nouveau chapeau a du être re-ile quatrième diner-causerie à l'hôtel
Imisé pour une température plus fa-|Corona. Nous espérons que les che-
ivorable mais les beaux dimanches ne ; mins permettront aux personnes du
sont pas finis à jamais et si le mois | district d’Edmonton d'assister nom-
présent ne veut pas nous sourire, mai | breuses à ces réunions. Tous sont cor-
nous viendra bientôt avec ses fleurs, |dialement invités,
sa verdure et ses parfums.
La plupart de nos écoliers d'Ed-
monton sont venus passer les joies
‘pascales avec leurs parents, I] nous è
‘a été donné d'en saluer plus d'un au|cet 4 juillet prochain. Nous avons en-| CAUSERIE:
: passage et malheureusement la visi-|core des places dans les autos pour
te ne sera pas longue. De fait chacun | Ccux qui voudraient faire le voyage.
doit être au poste mardi matin, sinon Le nombre de ces places éfant limité.
gare aux absents! inous demandons aux personnes qui
Nos fermiers prennent espoir par le | auraient l’intention de venir de ne pas
itemps qui court. Le dégel se fait avec attendre à la dernière minute pour
| vitesse, la neige disparait comme Hors averlir.
‘enchantement et en quelques jours e i
L’organication du Concours deix 8.
Île soleil aura tôt fait de sécher 1e | î
‘Français marche rondement. Nous pu- |
{
|
;
4
Nous publions ailleurs le programme |
complet du Congrès Régional de l'A:
CFA, qui aura lieu à Falher les 2, 3
[ de la vie française en Alberta
|
champs. Encore une fois, la Providen-
ce aura eu pitié de nous et la terre !blierons cette semaine une première
liste et depuis que cette liste a été]
imprimée, nous avons reçu plusieurs |
dens du dehers de la province. Nous)”
espérons que les franco-albertains ré- {une quarantaine de petits canadiens-
pondront généreusement à notre ap-|français de participer à notre con-
pel car nous travaillons pour nos jeu-! cours. C’est La raison pour laquelle le
nes ef les parents devraient avoir à comité du concours a décidé d’avoir
coeur [a réussite de ce Concours. les examens une journée plus tôt.
Nous avons quelques malades à Ed-
monton et notre sympathie va vers
eux, durant ces fêtes pascales. Léo-
nard De Tannancourt à du subir .
opération pour une double hernie et
comme tout va bien, il devrait nous:
revenir avant longtemps. La petite |
file Brennies est toujours souffrante
jet presque entre la vie et la mort.
ISon docteur a beau faire appel à tou-
te sa science médicale, il semblerait
que la maladie garde le dessus. Les
iparents qui ont déjà tant dépensé il
{y à quelques années pour sauver un
jpetit garçon malade, sont encore
jprêts à faire tous les sacrifices pour
‘sauver cette dernière.
Î Il nous a fait plaisir de saluer quel-.
.ques visiteurs, depuis quelques jours.
Ainsi notre ami Adolphe Couture de
Bonnyville est venu passer quelques
jours avec nous. ‘Tous étaient con-
.tents et heureux de le revoir après
une si longue absence. Mme Wynné,
légalement est venue passer les fêtes
pascales avec son mari. Elle avait
iamené ses deux enfants, Joseph et
‘Nellie. Marie Ange Meunier, insti-
tutrice du côté du Lac Froid était
aussi dans sa famille. Il est malheu-
jeux que les chemins soïent si mé-
ichants car autrement ils nous au-
Si l’aide financière est absolument] Nous accusons réception de la som-
nécessaire au bon fonctionnement du\me de $21 d'abonnements dont le
nous avons besoin ne le sont pas|Lamoureux, et nous accusons récep-
moins. IL nous manque encore les lis-
tes des élèves et les noms des surveil-
lants de plusieurs écoles des régions
d’Edmonton, de St-Paul et de la Ri-
vière-la-Paix. Nous demandons aux
intéressés de nous faire parvenir ces
renseignements au plus tôt possible.
bonnements dont le pourcentage sera
crédité au cercle St-Pierre de Ville-
neuve. ë
Nous demandons à tous les cercles
qui auraient des abonnements en
main de nous les faire parvenir au
plus tôt possible. Nous demandons
aussi aux cercles qui ont des fonds à
envoyer à l'Association de les faire
parvenir au plus tôt possible. Nous
temps et ceci pour ne pas nuire à espérons qu'avec les meilleurs clié-
l'exposition des membres du Club des ! mins, chaque cercle pourra organi-
Jeunes Eleveurs dont M. J.-H. Trem- |ser sa campagne d'abonnement et que
blay est le directeur, Cette exposition nous aurons des résultats tangibles
aura lieu à Edmonton le 29 mai et sil dans chaque paroisse.
le concours avait lieu la même jour-. Léo Belhumeur,
née, nous priverions par le fait même] Secrétaire général.
Le Comité du Concours a décidé
d'avancer la date du Concours du 29
mai au 28 c'est à dire une journée
plus tôt qu’annoncé il y à quelque
Révision de la confédération
ide visiteurs.
L'on nous annonce pour vendredi
prochain une conférence par le Père
Gaudet, O.MI. Le bon Père s’adres-
(Suite de la page 1)
D'autre part, il était à prévoir, et; c’est fatal et ça viendra malgré tout,
que Ja Confédération tendrait à l'Unité, c’est-à-dire que le Parlement embar-
}
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française et pouvant traire les va-
[nes en ‘plus des travaux domesti-
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Revue de la vie Catholique dans le monde,
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Comme aucune invitation ne sera adressée, vous êtes prié de commu-
niquer la nouvelle à vos amis et retenir vos billets en téléphonant aux |
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adressées au soussigné et portant en
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[midi (heure avancée). le mardi 14
‘mai 1935. pour la fourniture de char-
{bon pour les édifices du Dominion, les
fermes et stations expérimentales,
dans les provinces du Manitoba, de
la Colombie-Britannique.
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peut se procurer les formules
de soumission, avec les devis et les
| conditions, en s'adressant à l'ache-
Ê Saskatchewan, de l'Alberta et de
iteur du ministère des ‘Travaux pu-
blics, Ottawa: ainsi qu'aux architec-
tes résidents de district de Winnipeg,
Man, de Régina, Sask., de Calgary,
Alta. et de’Victoria, C.-B.
On ne tiendra compte que des sou-
R. P. A. AUCLAIR, O.M.I. | missions faites sur Jes 10rmuIeS four
Inies par le ministère, et conformé-
ment aux conditions et spécifications
; départementales. À
Le ministère se réserve le droit d'ex-
‘iger de l'adjudicataire un dépôt ne
l
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Par ordre,
N. DESJARDINS,
Secrétaire.
Ministère des Travaux publics,
Ottawa, le 15 avril. 1935.
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à D eau Je 4 jeunes filles de treize ans et plus sont | NOR Pont aucin ne fut à la hauteur de son pouvoir et moins encore jusqu'à Graines de Stéele Briggs
ie À le R. P. A. Boucher, O.M. | Monsieur P. E. Chatel, de Beau- de son devoir, ont haté cette centralisation qui s’est accomplie déjà dans des
priées de ne pas manquer cette oc-
: de à ps 5 c et 10c ou 3 paquets 25c
€ iré, bénissait le mariage de M. Emile | mont, fera cette semaine la réouver- casion. Disons que le Père Gaudet est Done: Ru FAOUEERSIo ct l2 Banque Centrale en particulier. C’est au- Foou paquets | VAN ES F6
Beaulieu et de Mile Laurenza Côté. ture de son magasin général sous le un ancien élève de Morinville, 62 Jourd'hui à propos de la législation sociale que le pouvoir central s'impose Série d'oignons hollandais
Les témoins furent M. et Mme 146 not de “LE MAGASIN DU BON paroisse natale et les religieuses le aux provinces, Il interviendra bientôt dans d'aufres domaines législatifs, et .. multiplicateurs, qualité
elhumeur. Aux nouveaux époux nos MARCHE” et sollicite le patronage |réclament comme un des leurs qui nulle force ne Pourra empêcher son progrès, car c'est une loi de la politique CP de choix. Le paquet …… 15e
{meilleurs voeux de bonheur, —Corr.|des gens de la région, leur fait honneur. Ce sera la premie- | ue les états jeunes tendent à se centraliser en vieillissant. ] “Aliments Gïllespie pour les
a A F re fois qu’il parlera à notre jeunesse. | _ Cette centralisation peut nous être favorable ou défavorable, selon l'in- “| | l 1e veaux. Sac de 24 1bs 95e
eo térêt que nous y apporterons et le sérieux et l’irréductible tenacité que nous Sel “Old Hickory” pour vian-
: > L mettrons à ‘imposer nos justes conditions. Le temps travaille heureusement $ des fumées. Boite, 10 1bs $1.15
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ce n’est pas en notre pouvoir, I1 faut plutôt accepter Ia Centralisation com-
me un fait et exiger notre part dans la politique centrale en gardant pour
ainsi que les parents et amis de l'Est
de vouloir bien accepter leurs plus
sincères remerciements pour le ma-
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prie de remercier en son nom et
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